Elle plonge dans le souvenir de la cuisine de son enfance, entre dans cet espace imaginaire et raconte l’histoire de son père, un immigré de soixante-sept ans, qui, un jour, en rentrant de son travail de nuit, perd tout espoir.
À cet instant précis, sans se retourner, il sort de chez lui.
Et se met à courir.
Et le récit aussi se met à courir, à s’emballer, à tournoyer, à sinuer à travers les rues, les cafés, les immeubles, plongeant la narration dans les souvenirs et les fantasmes des gens qui les peuplent.
Elle, elle raconte, incarne, rêve et entrouvre les portes de ces autres histoires, celles d’autres gens qui tout comme elle, rêvent d’amour, d’espoir et de liberté.
Se confiant au public comme elle le ferait avec un ami, Sonia Belskaya partage les fragments choisis d’un anthropologie de l’émotion et propose une exploration partagée de l’intime, en un récit qui pérégrine entre les parents, les amours, les doutes, les hontes, les origines, les rêves.
Catherine Robert – La Terrasse
Sonia Belskaya signe un premier texte composite et sensible qu’elle porte seule sur scène. J’ai rêvé d’un cafard… nous immerge dans des histoires sans héros, hormis ceux de leur vie. Un moment plein de grâce.
Sarah Autesserre – Cartelles
Durée 1h
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