^{Librement adapté du roman de} Philip Roth
^Adaptation Tiphaine Raffier ^et Lucas Samain
^{Mise en scène} Tiphaine Raffier
^{Spectacle accompagné par le} ThéâtredelaCité

Après La Réponse des Hommes et La Chanson, Tiphaine Raffier revient à Toulouse pour présenter sa dernière création, Némésis, d’après le roman de Philip Roth. Fidèle à l’uchronie originale, elle imagine un spectacle romanesque, dans lequel les péripéties se nouent à d’intenses réflexions philosophiques. Entourée d’une troupe d’acteurs de haut vol, elle donne corps à une écriture tendre et méchante et conduit toujours plus loin la fantaisie dystopique qui caractérise son théâtre.

« Bucky Cantor, le personnage principal de Némésis, vit sa vie comme s’il était un criminel. Sa mère est morte en couches et ses mauvais yeux l’empêchent d’aller combattre sur le front quand ses meilleurs amis jouissent de la reconnaissance d’une vie militaire et héroïque. La culpabilité est donc son logiciel de prédilection. Bucky se sent responsable de tout : des jeunes enfants dont il a la charge sur son terrain de jeu et de la défaite des alliés en Europe. Alors, évidemment, quand une épidémie de poliomyélite se déclare (maladie infantile mortelle dont on ne sait rien à l’époque), Bucky est aussi responsable de la survie de tous les enfants. Ce qui m’a plu dans le geste de Philip Roth, c’est le portrait de ce jeune homme pétri d’idéaux américains qui vont le perdre : le mérite, le travail, le courage, la masculinité normée, le respect des anciens, le respect des croyances. Comment de hautes valeurs morales conduisent-elles à la tragédie ? » Tiphaine Raffier
^{Extrait de l’entretien réalisé par Sidonie Fauquenoi pour le Journal Bref du TNP, octobre 2023}

^Texte Marie-Claude Verdier
^{Mise en scène} Julien Bouffier / Adesso e Sempre

Adapté du mythe d’Antigone, le texte de Marie-Claude Verdier replace ce récit antique dans un univers futuriste, le rendant plus accessible à la jeune génération, un spectacle immersif qui plonge les spectateur∙rice∙s au cœur de la tragédie. Porté par deux comédiennes, le texte de l’autrice québécoise prend vie dans une mise en scène où la lumière et le son sont des personnages à part entière. Muni d’un casque audio, le public se trouve plongé dans cette fiction qui mêle quête de pouvoir, démocratie, enjeux climatiques et sociétaux…

^{Un projet de} Norah Krief / Cie Sonnets
^{Écriture et dramaturgie} Norah Krief ^et Frédéric Fresson
^{D’après le poème d’}Ibrahim Nagi
^{chanté originellement par} Oum Kalthoum
^{sur une musique de} Riad Al Sunbati

Dans un concert-spectacle à la nostalgie festive, Norah Krief rend hommage à sa mère et renoue avec ses racines tunisiennes.
Sur les ruines d’un amour qui fait écho au ressenti de l’exil, elle fait sienne la chanson Al Atlal d’Oum Kalthoum inspirée du poème d’Ibrahim Nagi.

UniverCité #9
Toutes pour une et une pour toutes : la sororité en question

La notion de sororité a une dimension sacrée : pendant féminin de la fraternité, la sororité vient du latin sororitas, « communauté religieuse de femmes ». Avant d’être revendiquée comme une forme de résistance politique face au patriarcat, le terme a été utilisé aux Etats-Unis pour faire référence à des organisations d’étudiantes semi-secrètes aux pratiques perçues comme occultes. Si l’emploi du terme a évolué, il semblerait que son caractère mystique (voire mystifié) ne se soit pas tout à fait dissipé. La réunion entre femmes alors élevées au rang de sœurs confèrerait aux participantes un pouvoir face aux forces du mal(e) : loué, craint, déprécié, nié, la puissance de ce pouvoir fait débat. Réalité ou illusion ? La solidarité dite féminine divise.

Pour échanger sur le sujet, cette 9ème édition d’UniverCité réunira Chloé Dabert, metteuse en scène du Firmament, Anouk Déqué, présidente de l’Association Femmes Chefs d’Entreprises France et Emmanuelle Durand Rodriguez, journaliste.

Modératrice de cette rencontre Emeline Jouve, chercheuse à l’Université Toulouse Jean Jaurès, laboratoire des Cultures Anglo-Saxonnes
En partenariat avec le Laboratoire Cultures Anglo-saxonnes de l’Université Jean Jaurès

Jeudi 14 mars / 18h / Le Studio
Entrée libre sur réservation au 05 34 45 05 05 ou sur la billetterie en ligne

1 rue Pierre Baudis – BP 50919
31000 Toulouse Cedex 6
05 34 45 05 05
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Licences spectacle L-R-21-63, L-R-21-64, L-R-21-65