Les nouveaux anciens

Nous sommes parfaits de nos imperfections. Nous devons garder espoir ; nous devons rester patients – car lorsqu’ils nous déterreront le jour présent, ils nous trouveront nous : les nouveaux anciens.

Dans son poème, Kae Tempest, en revisitant les mythes, nous parle avec tendresse de ces héros et héroïnes ordinaires, ces dieux et déesses d’aujourd’hui coincé·es entre le pitoyable et l’héroïque.
Oui, ils sont fatigué·es, infidèle·es, stressé·es, rongé·es de regrets, violent·es, mais ils·elles luttent pour être courageux·ses, brûlant·es d’amour, débordant·es de rêves…

Notre histoire commence avec ces deux couples.
Kevin et Jane, Brian et Mary.
Jane s’ennuie, Kevin ne voit rien. Elle veut du neuf et se laisse séduire par Brian.
De cette histoire naîtra Thomas.
Mary quant à elle, ne supporte plus les mensonges de Brian.
Brian ne supporte plus les larmes de Mary.
De leur couple naîtra Clive.
Et puis il y a Gloria…
On suit le destin de ces personnages emportés par la vie qui ignorent tout de leurs liens de parenté et s’illustreront par leurs désillusions et leurs espoirs.

Nous avons ensemble plongé dans cette cette fable urbaine et inventé pendant nos six ateliers un récit collectif en étant tour à tour narrateur·rice, commentateur·rice, musicien·nes, ou encore en interprétant plusieurs personnages, célébrant l’humain trop humain des supermarchés, des rues, des bars et des open-space.

Damien Vigouroux

Avec Arthur AUCLAIR, Amalia MAGANA, Ambre RIBAULT , Jeanne LOMBARDO, Lakseny GOWTHAMAKUMAR, Lana BODINET et Marie-Lou THOMAS
Intervenant Damien Vigouroux comédien

Mazut émanation

Représentations de la Section Théâtre-Études de l’INSA suite au travail avec le comédien Julien Cassier autour de l’univers de la compagnie Baro d’evel.

J’ai proposé aux étudiant·e·s de l’INSA de s’emparer de différents axes d’écritures de Mazùt, une pièce charnière dans l’histoire de la compagnie Baro d’evel que j’ai eu la chance de reprendre et de jouer depuis 2019. Au fil de six après-midi de travail, les étudiant·e·s ont pu toucher du doigt le travail chorégraphique, le jeu clownesque, le rythme, et l’approche plastique de la compagnie. Autant de matériaux scéniques que l’on retrouve dans la pièce et qui font partie du vocabulaire de Baro d’evel.
Je les ai aussi invité·e·s à écrire à partir d’elles·eux, des fragments biographiques parcellaires, mettant en jeu leurs proximités : personnes, objets, lieux, saveurs et colères. En prenant littéralement le plateau de théâtre comme une page blanche, nous avons écrit des séquences chorégraphiques faisant émerger leurs singularités.
Le résultat de cet atelier est une émanation, une relecture portée par 12 personnes de ce duo mêlée à ces jeux d’écriture.
Julien Cassier

Avec Arthur AUCLAIR, Sara BAKRI, Lana BODINET, Sacha BONICATTO, Lakseny GOWTHAMAKUMAR, Jeanne LOMBARDO, Amalia MAGANA, Daichi MALBRANCHE, Noémie PETTENUZZO, Romain PODGORSKI, Ambre RIBAULT, Célestine THIMISTER

Le chœur saillant

Le chœur saillant, représentations de la Section Théâtre-Études de l’INSA suite au travail avec le metteur en scène Dominique Habouzit autour du texte Un hamster à l’école de Nathalie Quintane.

Tenter une traversée de l’institution éducation nationale sans se retenir d’en rire, et en tentant de ne pas trop en pleurer.

Avec pour seul matériau de grands rouleaux de papier blanc qui leur permettent de façonner une scénographie mouvante, quatorze acteur·rice·s s’emparent de l’œuvre intimiste de Nathalie Quintane, lui donnant une dimension chorale.

Personnellement, j’ai jamais vraiment arrêté
de donner des dictées. C’est un moment
vraiment sympa. Les mômes sont extrêmement
concentrés, à faire une chose à la fois
impossible de lever le nez sinon tu rates
un mot, tout le monde est bien aligné
dans la même position. On entend les mouches.
Bref c’est très reposant.

Avec Sara BAKRI, Sacha BONICATTO, Noam HERRATI, Jessica LAIK, Jeanne LOMBARDO, Amalia MAGANA, Daichi MALBRANCHE, Noémie PETTENUZZO, Emna RAIES, Arnaud RAYNAL, Ambre RIBAULT, Alexane ROIRE, Célestine THIMISTER et Marie-Lou THOMAS

Un temps de Planck

Comment réagir quand on voit mourir quelqu’un qu’on aime
Est-ce qu’il faut pleurer crier hurler ou bien contenir sa peine et l’enfouir élégamment
Tu n’y as jamais réfléchi
Quelle est la réaction appropriée face à ce qui nous attend

Le temps de Planck, c’est d’abord une notion de physique quantique. À la fin du XIX^ème siècle, le physicien Max Planck réalise une série de calculs et définit une constante où se
combinent la température, la longueur et le temps. Le temps de Planck c’est l’unité de temps la plus courte que l’homme arrive aujourd’hui à mesurer. Une fraction de seconde. 10⁻⁴³ seconde.
Le temps de Planck, c’est aussi une pièce de théâtre. Un père est en train de mourir. Ses quatre filles se retrouvent à son chevet pour lui dire ce qu’elles n’ont jamais osé lui dire ou simplement lui dire au revoir. Il y a des larmes, des rires, des disputes. Elles ont peu de temps – un temps de Planck.
Ensemble, nous avons exploré ce texte et d’autres qui nous faisaient rêver. De cette matière, de nos corps, de nos voix, nous tenterons de faire théâtre.

Avec Sara BAKRI, Sacha BONICATTO, Coline BRISSOT, Noam HERRATI, Jeanne LOMBARDO, Amalia MAGANA, Daichi MALBRANCHE, Noémie PETTENUZZO, Romain PODGORSKI, Emna RAIES, Ambre RIBAULT, Alexane ROIRE, Léa RUGGIERI, Célestine THIMISTER, Yasmine ZEROUALI, accompagné.e.s par Marie Razafindrakoto, comédienne.

« Pour résoudre tous les maux du monde, il faut d’abord transformer la vision qu’on en a. »

Accompagné·e·s par Delphine Cottu, comédienne membre du Théâtre du Soleil pendant 11 ans et depuis 5 ans artiste associée avec le Munstrum Théâtre, les étudiant·e·s ingénieur·e·s de la Section Théâtre-Études de l’INSA Toulouse ont exploré la thématique du « théâtre dans le théâtre » à travers des extraits du texte plein d’humour de Joël Pommerat, Ma Chambre Froide. Cette pièce pose la question de notre capacité de transformer le monde à travers le prisme du théâtre.

Avec Clotilde BERTHELEMY ; Marine BOISSET ; Sacha BONICATTO ; Pauline BOURGUET ; Coline BRISSOT ; Jade  CAPOT ; Colin GEINDRE ; Jessica  LAIK ; Amalia   MAGANA ; Félix  MURAT ; Clément  PAMBRUN ; Naïs  PISTRE ; Léa PLEYNET-JESUS ; Romain PODGORSKI ; Arnaud RAYNAL ; Célestine THIMISTER Morgan YAKHELEF ; Yasmine ZEROUALI

Petite farce naïve sur la naissance d’un clown

Qui n’a pas un petit marginal, un exclu malgré lui caché à l’intérieur de soi ? Petite farce naïve sur la naissance d’un clown est un texte écrit pour une bande de marginaux persécuté par la violence de la société. Ou quand la dimension du rêve est le dernier lieu dans lequel on peut vivre dignement, on décide de glisser dans l’au-delà pour rejoindre les zones troublantes du mystère de l’inconscient et d’y rester.

Petite farce naïve sur la naissance d’un clown emprunte à l’art du clown la poésie de sa dramaturgie fantasque qui lui donne tout le pouvoir de remise en question du sérieux de nos certitudes. Ce texte a été écrit pour les étudiants de la section Théâtre-Études de l’INSA dans le cadre de l’atelier accompagné par Caroline Obin, metteuse en scène et directrice artistique de l’Apprentie Compagnie.

DisparÊtre

Accompagné·e·s par Lou Broquin, metteuse en scène et directrice artistique de la Cie / CRÉATURE, les étudiant·e·s ingénieur·e·s de la Section Théâtre-Études de l’INSA Toulouse ont exploré ce semestre les albums Je pense et J’aimerais de Toon Tellegen, illustrés par Ingrid Godon (éditions La joie de lire, traduction Maurice Lomré).

Douze heures pour faire un spectacle

Accompagné·e·s par Théodore Oliver et Chloé Sarat, Cie MégaSuperThéâtre, les étudiant·e·s ingénieur·e·s ont exploré l’œuvre du cinéaste et metteur en scène allemand Rainer Werner Fassbinder. Après avoir relevé le défi de réaliser, en 48 heures, trois courts-métrages inspirés de la série allemande avec les étudiant·e·s du BTS audiovisuel du Lycée des Arènes, la section théâtre a travaillé sur une version scénique du premier épisode.

Pendant la saison, les étudiant·e·s ont travaillé avec Laurent Perez, metteur en scène.

Au premier semestre, ils·elles ont présenté leurs travaux sur La Dispute de Marivaux.
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Au second semestre, ils·elles ont réfléchi sur l’impact de la crise sanitaire sur la jeunesse. Ils·elles ont réalisé un questionnaire pour collecter de façon anonyme un matériau de travail, qui a donné lieu à une production audio.
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