PETIT SERVICE, GRANDS EFFETS
Il y a d’abord la base de leur métier et de la communication : établir le dialogue, du cercle proche au plus lointain. Faire circuler l’information et consolider l’échange avec les autres services du théâtre en interne, les autres professionnel∙le∙s à l’externe et surtout avec les gens qui remplissent les salles, qu’ils∙elles soient féru∙e∙s de théâtre, « fréquentateur∙rice∙s » occasionnel∙ le∙s ou encore découvreur∙se∙s potentiel∙le∙s. Elles ont été formées à la communication chacune dans des domaines culturels proches, le monde du théâtre pour l’une, la musique pour l’autre, le cinéma pour la dernière, et cette diversité d’horizons teinte leurs missions de prédilection. De fait, l’organisation du service repose sur une répartition des tâches par affinités et par interlocuteur∙rice∙s, plus que sur un process en étapes de travail. « Être un petit service est une chance car on partage tout » dit Eva Salviac à laquelle revient in fine le rôle de chapeauter le trio et de valider les engagements budgétaires, ainsi que les relations avec les prestataires et imprimeurs sur toute la chaîne d’impression qu’il s’agisse du livre de saison, de l’affichage dans la ville ou du journal trimestriel entre autres. Si l’on y ajoute cartes postales, feuilles de salle et documents plus techniques destinés aux services chargés de la diffusion ou des relations aux publics, c’est toute une déclinaison de supports à faire entrer dans la charte graphique qui décline partout l’identité familière du théâtre. Les contenus publiés et la gestion de l’information sont prioritairement assurés par Fanny Batier qui tisse un lien direct avec les compagnies et les lieux partenaires, notamment ceux qui accueillent les tournées. Collecter les infos, sélectionner et archiver les visuels, photos, logos, donner les éléments utiles aux lieux de diffusion, à la presse, promouvoir les spectacles bien sûr, mais aussi entrouvrir le rideau sur les coulisses du ThéâtredelaCité via d’autres outils comme les réseaux sociaux ou le site internet, suppose une veille permanente. Une mission à nourrir constamment, qui se déploie un peu plus aujourd’hui avec la compétence vidéo de Mathilde Maury : parler des spectacles autre-ment, mettre en ligne des avis de spectateur∙rice∙s interviewé∙e∙s à chaud au sortir des salles, inventer de nouveaux angles et des points de vue plus fluides et réactifs, sont des préoccupations qu’elles assurent et partagent toutes les trois avec le même enthousiasme. La force du trio ? La dynamique qui les lie et une passion commune pour ce métier à haute valeur relationnelle, qui mêle rigueur et créativité.