Avouons-le, l’état actuel du monde est une source d’angoisse pour nous tous. Mais pour les artistes, paradoxalement, il peut s’avérer une source d’inspiration. Non pas parce que les artistes aiment les cataclysmes, mais parce qu’ils possèdent la capacité de transcender l’horreur en créant des formes sublimes. Je pense que c’est une technique pour soigner le monde.
Après une rentrée internationale avec La Biennale, dans ce premier trimestre de la saison, nous explorerons la confusion qui règne aujourd’hui (Contact) en passant par la famille (Hécube, pas Hécube, Dynasties, Deux sœurs), la communauté et ses rites (invisibili, Qui som?, Reine Pokou, Psychodrame), la recherche individuelle qui touche à l’universel (Allegretto, Fusées) et tout cela sera accompagné avec soin par d’autres évènements et rencontres autour des spectacles.
Avez-vous remarqué que les propositions scéniques dont on se souvient le plus souvent sont toujours des invitations à participer à une quête ? Dans ce sens, le résultat n’est pas le plus important, c’est le processus qui compte, et qui canalise notre expérience à travers des formes diverses, inédites et surprenantes.
Alors plongeons ensemble, dans cette partie hivernale de notre saison, pleine de couleurs et d’émotions !
Galin Stoev
Artiste-directeur