Comme dans la plupart des services techniques du ThéâtredelaCité, l’équipe Plateau est un nécessaire collectif. En effet, lorsqu’il s’agit de préparer, de monter les décors, de veiller aux normes et à la sécurité sur scène ou d’anticiper d’éventuels problèmes, rien ne se fait jamais complètement tout seul. Ils sont quatre à assurer ces missions à tour de rôle ou en complémentarité, selon l’ampleur du spectacle accueilli ou de la création maison, du plus ancien au dernier arrivé au CDN : Laurent Fourmy, Simon Clément, Joséphine Barrabès et Clément Dirat.
Un métier de coordination technique et de créativité
Comme leurs collègues du décor, du son ou de la lumière, les régisseur·se·s plateau du ThéâtredelaCité ont des formations d’origine très différentes, non seulement parce que leurs parcours individuels sont singuliers, mais parce que le métier a beaucoup évolué en vingt ans. Il se féminise et attire de nos jours des candidat·e·s aux profils peut-être moins « tracés » qu’auparavant. Les pré-requis autrefois plutôt techniques se sont ouverts à d’autres apports : passé·e par les Beaux–Arts et l’artisanat des métiers d’art, venu·e de la musique ou d’autres fonctions de l’industrie du spectacle, chacun·e ici a développé des compétences et des envies particulières qui font maintenant la richesse de cette équipe et permettent de s’adapter à tous les genres et formats de spectacles. C’est une pluralité de points de vue et de sensibilités qui accompagne donc l’exercice de ce métier de chef·fe d’orchestre, où il faut pouvoir assurer la technicité, mais également être capable de réactivité et de créativité. Les régisseur·se·s de scène, comme on les appelle aussi, supervisent en effet les moindres détails du décor, depuis sa préparation en amont, sa mise en place, toute sa machinerie pendant la représentation (les perches, les déplacements de modules, tous les mouvements du décor) et jusqu’à, ensuite, son rangement. Ils·elles peuvent être amené·e·s aussi à intervenir dans la proposition artistique en apportant des solutions à des problèmes techniques, au plus près des besoins des artistes, metteur·se·s en scène et comédien·ne·s, en assurant l’interface indispensable entre la compagnie et la ou le régisseur·se général·e. Sans elles·eux, pas de représentation.
