Gavrilo PrincipThéâtredelaCité

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11 – 12 octobre 2019
 

Gavrilo Princip

Du collectif
De Warme Winkel
Spectacle présenté avec le
théâtre Garonne lors de La Biennale

Représentations

Ven. 11 oct. 2019
21h00
Sam. 12 oct. 2019
21h00
* Représentations scolaires

Distribution

Du collectif
De Warme Winkel
Spectacle présenté avec le
théâtre Garonne lors de La Biennale
Conception et performance
Thomas Dudkiewicz Vincent Rietveld Nimue Walraven Ward Weemhoff
Caméra
Emo Weemhoff
Mise en Scène
Marien Jongewaard
Composition sonore
Remco De Jong Florentijn Boddendijk
Recherche
Czeslaw de Wijs
Création lumière
Prem Scholte Albers
Scénographie
Juul Dekker
Assistance scénographie
Sarah Nixon
Costumes
Bernadette Corstens

Production
De Warme Winkel

Coproduction
Holland Festival, Kaaitheater, House on Fire
avec le soutien du Programme Culture de l’Union européenne

Avec le soutien du Dutch Performing Arts

Informations

La Salle
Durée 2h

En néerlandais, surtitré en français


Spectacle présenté lors de La Biennale

 

Saison 2019-2020
La Biennale
Théâtre

Résumé

Le 28 juin 1914, Gavrilo Princip, jeune natio- naliste serbe de Bosnie, assassine l’archiduc François Ferdinand, héritier de l’Empire austro- hongrois, et son épouse Sophie Chotek, duchesse d’Autriche, lors de sa visite à Sarajevo. Cet atten-tat motivé par la volonté de mettre fin au règne austro-hongrois en Bosnie-Herzégovine est considéré comme l’élément déclencheur de la Première Guerre mondiale. Ici, l’attentat échoue. Gavrilo Princip, un homme minable, entre affamé dans une boulangerie, déçu parce que son pistolet s’est enrayé et que sa grenade a refusé d’exploser. Mais le hasard veut que la calèche princière repasse devant lui…
De Warme Winkel oppose ce hasard banal et l’origine sociale de Princip à l’effet historique de son acte. Le souhait d’accéder à l’immortalité par un unique acte dévastateur, qui anime certains individus, est d’une actualité angoissante. Gavrilo Princip parle d’un monde au bord de l’anéantisse-ment, d’un garçon de la campagne qui a renversé le pouvoir établi, de la subjectivité de ceux qui écrivent l’Histoire et du pouvoir du hasard. Cette reconstitution remplie d’un tumulte strictement orchestré se termine sur le champ de bataille.

Il y a peu de compagnies qui parviennent à s’attaquer si intelligemment à une telle histoire avec un sens de l’humour si fin.

Robbert van Heuve, Theaterkrant (NLD)