Vague Intérieur VagueThéâtredelaCité

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4 – 5 février 2020
 

Vague Intérieur Vague

Conception et chorégraphie
Julie Nioche
Spectacle présenté avec
La Place de la Danse dans le cadre du Festival ICI&LÀ

Représentations

Mar. 4 févr. 2020
20h00
Mer. 5 févr. 2020
20h00
* Représentations scolaires

Distribution

Conception et chorégraphie
Julie Nioche
Spectacle présenté avec
La Place de la Danse dans le cadre du Festival ICI&LÀ
Danseur.euse.s
Laurent Cèbe Lucie Collardeau Kevin Jean Lisa Miramond Laurie Peschier-Pimont
Musiciens
Sir Alice Alexandre Meyer
Scénographie
Virginie Mira Julie Nioche
Lumières
Yves Godin
Costumes
Nadine Moëc
Régie générale et construction
Max Potiron
Régie plateau et manipulation
Max Potiron Marco Hollinger
Régie lumières
Gwendal Mollo
Production
Stéphanie Gressin Véronique Ray
Travail d'ostéopathie
Gabrielle Mallet
En collaboration avec
Pierre de Mecquenem artiste du feu
Remerciements à
Renaud Herbin

Production
A.I.M.E. – Association d’Individus en Mouvements Engagés

Coproduction
Le Grand R – scène nationale La Roche-sur-Yon ; La Place de la Danse – CDCN Toulouse / Occitanie ; TJP – Centre Dramatique National Strasbourg – Grand Est ; Théâtre Brétigny – scène conventionnée d’intérêt national ; Le Phare – Centre Chorégraphique National du Havre Normandie – direction Emmanuelle Vo-Dinh ; Les Rencontres Chorégraphiques Internationales de Seine-Saint-Denis, Scènes de Pays – scène conventionnée d’intérêt national « art en territoire »

Avec l’aide à la création du Département de Loire Atlantique et de la Région des Pays de la Loire

Avec le soutien du Département de l’Essonne et de l’ADAMI

A.I.M.E. est soutenue par l’État – DRAC des Pays de la Loire en tant que compagnie chorégraphique conventionnée et par la Ville de Nantes.
A.I.M.E. / Julie Nioche est artiste associée au Grand R – scène nationale de la Roche-sur-Yon, au Théâtre Brétigny – scène conventionnée d’intérêt national et à La Place de la Danse – CDCN Toulouse / Occitanie.
http://www.individus-en-mouvements.com/

Création 14 janvier 2020, Le Grand R, scène nationale La Roche-sur-Yon

Informations

Le CUB
Durée 1h15

Saison 2019-2020
Musique, performance, cirque...

Résumé

Vous savez ces vagues de sensations ressenties comme une lame de fond qui bouleversent soudainement l’entièreté de notre être. Ces vagues qui semblent entrer en nous sans que nous comprenions comment et semblent en sortir avec surprise. Ces moments de modifications puissantes de l’intérieur de soi, qui ne se voient pas forcément de l’extérieur. En tant que danseuse-chorégraphe, je cherche les pratiques permettant d’accéder encore plus précisément à cette vie intérieure, à cette « vie sensible ». Je cherche ces techniques qui nous rapproche de nos sensations, qui permettent d’être bouleversé et renversé par notre imaginaire. Ces pratiques qui autorisent la prise de risque de se laisser envahir et transformer par nos perceptions.

Sensations et imaginaires
Ces vagues de sensations sont portées par l’imaginaire. Cet imaginaire est propre à chacun. C’est peut-être même précisément ce lieu qui constitue notre identité. Nous serions déterminés par l’imaginaire qui habite nos ressentis, il serait plus juste de parler d’imaginaires au pluriel. Nos ressentis sont variables, mouvants, puissants et volatils et construisent à la fois notre identité. C’est pareil à une mer profonde recouverte d’une mer agitée de vagues. Un lieu de nous, posé et constitutionnel recouvert de lieux mouvants et agités. Notre identité est alors multiple et chargée d’inconnu : comment être assigné à un sexe, un rôle, un chemin, une identité ? Nous portons notre multiplicité et même celle d’autres.

Imaginaire individuel – Imaginaire collectif
Aller à la recherche de nos mondes et personnages imaginaires c’est entrer dans nos profondeurs et dans nos passés. C’est entrer dans le temps de l’espace et y découvrir de quoi est fait notre paysage intérieur. Nous faisons connaissance avec les archétypes qui nous traversent : devenir loup, amazone ou sorcier, disparaître en fumée, se sentir baleine, arbre ou monstre… Ils nous habitent, ils nous créent. Sans oublier que nous les avons créés et que nous les alimentons. Nous parlons de coexistences…
Notre être au monde est traversé par cet imaginaire plus ou moins présent, plus ou moins libre de s’exprimer dans notre quotidien. À partager ces mondes, nous pouvons constater que certaines figures sont identiques avec d’autres. Il existe donc des figures imaginaires qui nous habitent de façon collective. Autant de transformation, de création qui nous parle car les frontières entre les êtres sont parfois très fines. Nous constituons probablement un large réseau qui nous relient les uns aux autres à travers nos sensations et nos imaginaires. Ce sera fait de contrastes, de contre points, de retournements, de moments de rêverie…
Julie Nioche

© Anonyme

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