George Dandin ou le Mari confondu
Représentations
Distribution
Création le 1er octobre 2020 à la Scène Nationale d’Albi
Production Centre International de Créations Théâtrales / Théâtre des Bouffes du Nord
Coproduction Théâtre de Suresnes – Jean Vilar ; Opéra Royal – Château de Versailles Spectacles ; Théâtre de Caen ; Atelier Théâtre Jean Vilar – Louvain-la-Neuve ; Festival de Sablé – L’Entracte, scène conventionnée ; Théâtre Impérial – Opéra de Compiègne
Action financée par la Région Île-de-France
Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National
Remerciements Opéra national de Paris- Direction Alexander Neef ; Opéra National de Bordeaux
Informations
Tarif Odyssud
Tarif D (de 22 à 37 €)
La Salle
Durée 1h40
Résumé
Une comédie en musique à la fois farcesque et tragique. Une somptueuse mise en scène baroque de et avec Michel Fau, entouré de 6 comédiens, 4 chanteurs et 8 musiciens.
Fortune contre particule : l’échange est un marché de dupes et le dindon Dandin aurait mieux fait de demeurer à sa place ! Il oublie une règle fondamentale : le mariage est ici un marché, où l’amour n’a pas lieu d’être ! Le paysan parvenu, tout au regret d’avoir épousé la fille d’un gentilhomme, subit offenses et mépris. Humiliation suprême : le valet Lubin révèle au bouseux qu’il est cornard ! Trois fois, Dandin tente de prendre les amants au piège : il ne parvient jamais qu’à se rendre un peu plus ridicule. Maladroit et naïf, Dandin lutte en vain contre la rouerie d’une femme coquette, la fatuité de beaux-parents aveugles et cyniques et la ruse d’une servante malicieuse.
Drôle dans sa férocité et délicieusement amère dans sa morale, George Dandin ou le Mari confondu demeure l’une des farces les plus grinçantes de Molière, portée par la partition savante de Lully. Michel Fau choisit de mettre en scène la version du 18 juillet 1668, dans laquelle la comédie se mêle à la pastorale chantée pour le Grand Divertissement royal de Versailles, offert par Louis XIV à la cour pour célébrer la paix d’Aix-la-Chapelle.
Un spectacle total ou les somptueux intermèdes musicaux de Lully viennent en contrepoint de la cruauté et de la drôlerie de la comédie de mœurs de Molière.
Photos
« Même si la pièce reste immorale puisque le mal triomphe, elle dit avant tout que l’on peut tout acheter sauf l’amour… c’est là qu’elle reste intemporelle. Pour mettre en abime cette fable à la fois douloureuse, burlesque et obsessionnelle nous choisirons d’assumer une esthétique baroque et cauchemardesque… » Michel Fau
« Quel est le plus criminel d’un paysan assez fou pour épouser une demoiselle, ou d’une femme qui cherche à déshonorer son époux ? Que penser d’une pièce où le parterre applaudit à l’infidélité, au mensonge, à l’impudence de celle-ci et rit de la bêtise du manant puni ? » Jean-Jacques Rousseau
« L’art du clown va bien au-delà de ce qu’on pense. Il n’est ni tragique ni comique. Il est le miroir comique de la tragédie, et le miroir tragique de la comédie. La grande farce de Molière est l’excès de la comédie. » André Suarès