La DOUBLE inconstanceThéâtredelaCité

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7 – 19 décembre 2021
 

La DOUBLE inconstance

Au Théâtre de la Porte Saint-Martin / Paris
De
Marivaux
Mise en scène
Galin Stoev
Spectacle produit par le
ThéâtredelaCité

Représentations

Mar. 7 déc. 2021
20h00
Mer. 8 déc. 2021
20h00
Jeu. 9 déc. 2021
20h00
Ven. 10 déc. 2021
20h00
Sam. 11 déc. 2021
20h30
Dim. 12 déc. 2021
16h00
Mar. 14 déc. 2021
20h00
Mer. 15 déc. 2021
20h00
Jeu. 16 déc. 2021
20h00
Ven. 17 déc. 2021
20h00
Sam. 18 déc. 2021
20h30
Dim. 19 déc. 2021
16h00
* Représentations scolaires

Distribution

De
Marivaux
Mise en scène
Galin Stoev
Avec
Léo Bahon – Trivelin Maud Gripon – Silvia Julie Julien – Lisette (en alternance)  Aymeric Lecerf – Le Prince Thibaut Prigent – Arlequin Jean-Christophe Quenon – Le Seigneur Mélodie Richard – Flaminia (en alternance) Clémentine Verdier – Lisette / Flaminia (en alternance)
Scénographie
Alban Ho Van
Vidéo
Arié van Egmond
Lumières
Elsa Revol
Son, musique
Joan Cambon
Costumes
Bjanka Adžić Ursulov
Assistanat à la mise en scène
Virginie Ferrere
Réalisation du décor dans
les Ateliers du ThéâtredelaCité sous la direction de Claude Gaillard
Réalisation des costumes dans
les Ateliers du ThéâtredelaCité sous la direction de Nathalie Trouvé

Production ThéâtredelaCité – CDN Toulouse Occitanie

Résumé

Galin Stoev propose une lecture contemporaine de La DOUBLE inconstance en s’appuyant sur un concept très actuel : la post-vérité. Servie au plateau par une scénographie pensée sur la base d’un miroir sans tain, la mise en scène exploite l’opposition flagrante chez Marivaux de deux conceptions de l’amour issues de deux mondes différents : le monde de ceux qui gouvernent et celui de ceux qui subissent.

Partant de la seule chose véritablement authentique de la pièce, l’amour de Sylvia et Arlequin, Galin Stoev met en lumière le rapport abusif de force, de désir, de provocation, de soumission qui s’installe entre les personnages et qui nourrit notre curiosité ainsi que notre propre voyeurisme. Le sentiment amoureux est traité comme une souris blanche par Marivaux. Une fois l’amour piégé et l’idée du centre détruite, tout devient relatif. Tout devient possible. Tout est permis.

Les personnages glissent au cœur d’un jeu stratégique – presque politique – qui se déploie dans le champ de l’intime. Il devient alors très difficile de distinguer le vrai du faux et de percevoir ce qui fait sens.

Marivaux, précurseur de la post-vérité ?

TEASER

Reportage France 3