30 appearances out of darkness
Représentations
Distribution
Production
SHARP/ArnoSchuitemaker
Coproduction
La Place de la Danse – CDCN Toulouse/Occitanie dans le cadre du programme “accueil studio”, Toulouse / Pôle Sud, Centre national de développement chorégraphique, Strasbourg
Soutiens
Performing Arts Fund NL, Amsterdam Fund for the Arts, Fonds21 et Zabawas
Spectacle présenté avec le soutien de La Biennale – Festival international des arts vivants Toulouse Occitanie et le Fondspodiumkunsten.
Informations
Durée 1h10
La Salle
Attention, ce spectacle contient des flashs lumineux.
Résumé
Indépendamment de ce à quoi nous l’associons, l’obscurité peut être désorientante, voire menaçante : l’inconnue, les ténèbres, le vide. Mais il n’est pas toujours possible d’y échapper. Et si en changeant notre point de vue, nous pouvions saisir tout le potentiel de l’obscurité ? Peut-être pouvons-nous trouver l’illumination en disparaissant dans l’obscurité, ne serait-ce que pour pouvoir en ressortir de l’autre côté ?
Arno Schuitemaker crée une expérience où une nouvelle dimension s’ouvre à partir du noir. De cet espace noir, émergent des images, des interprètes, des mouvements, à peine éclairés, provoquant un effet hypnotisant. Imaginée comme un monde avec sa propre gravité, la scène absorbe chacun et chacune et se transforme progressivement en un lieu de protection, d’espoir et de conquête.
Photos
La presse en parle
Première en France de 30 appearances out of darkness d’Arno Schuitemaker
Au Centquatre, dans le cadre du Festival Séquence Danse Paris, le chorégraphe néerlandais Arno Schuitemaker suscite toujours autant la surprise et l’étonnement. Avec 30 appearances out of darkness, il joue avec subtilité sur les apparitions et disparitions de corps mouvants.
D’un espace noir, émergent des images à peine éclairées de silhouettes dont seule l’ombre portée au sol permet d’imaginer leurs présences et leurs danses. D’un seul personnage à plusieurs autres qui apparaissent tels des fantômes, il est impossible de savoir combien ils sont tant le plateau est sombre.
La puissante musique d’Aart Strootman se maintient tout le long de la première partie et complète ces mystérieux tableaux. En corrélation avec ces sonorités, les magnifiques et multiples études de la conception des lumières engendrent la découverte de différents espaces tout en favorisant de mystérieux effets visuels. De troublantes ondulations pleines de voluptés dévoilent au fur et à mesure des hommes et des femmes totalement nus. Les images de toute beauté, laissent percevoir des solos, des duos, des enchevêtrements, et on découvre, la lumière se faisant plus puissante, qu’ils sont huit interprètes.
D’une délicate précision, la chorégraphie de cette immersion dans l’étrange d’Arno Schuitemaker est conçue tel un crescendo culminant en une explosion d’énergie. Car dans la seconde partie, les excellents artistes simplement vêtus d’un bas de jogging se lâchent dans une folle danse très dynamique qui fait songer à leurs présences dans une discothèque. Ces multiples contrastes entre musiques, sources de lumières et interprétations d’une chorégraphie intense, rythmée et extrêmement énergique, font de cette expérience immersive un spectacle hors norme, absolument hallucinant et enivrant.
Sophie Lesort, Danser Canal historique