Et tout est rentré dans le désordre
Distribution
Une création de la Compagnie Libre Cours
Coproduction
ThéâtredelaCité – CDN Toulouse Occitanie, Théâtre Molière – Scène Nationale de Sète, Théâtre Nouvelle Génération – CDN de Lyon, La Cigalière – Théâtre de la Ville de Sérignan, Théâtre Grand Narbonne – Scène Nationale de Narbonne, Le Domaine d’O – Montpellier, La Ferme du Buisson – Scène nationale de Marne-la-Vallée
Avec l’appui et l’accompagnement en production du réseau Puissance Quatre : Théâtre Sorano – Scène conventionnée de Toulouse, Théâtre Olympia – CDN de Tours, TU – Théâtre Universitaire de Nantes, Théâtre 13 – Paris
Avec le soutien du 104-Paris et du Théâtre Jérôme Savary – Villeneuve-lès-Maguelone
Soutiens
DRAC Occitanie, la Région Occitanie, la ville de Montpellier
Création en octobre 2025 au ThéâtredelaCité – CDN Toulouse Occitanie
Informations
Résumé
À travers le spectacle, nous souhaitons ouvrir les imaginaires des spectateur∙rice∙s aux possibilités qui existent autour de la prise en charge de la mort, ne pas laisser toute la place au dogme dominant du profit et de la raison. Au début des recherches et des entretiens menés pour le projet, Aneymone Wilhelm, notre scénographe et amie, écrivait dans son carnet : « On fait le planning pour 2025 et si l’une de nous mourrait avant la création ! ». Le 1er décembre 2023, Aneymone a eu un accident de vélo mortel, nous laissant seules avec le projet de ce spectacle. Et tout est rentré dans le désordre est le spectacle que nous créons avec elle désormais de « l’autre côté » car comme le dit Vinciane Despret : « les morts nous mettent à l’œuvre, ils peuvent aider les vivants à transformer le monde ».
Julie Benegmos et Marion Coutarel
Si les obsèques sont le moment de l’adieu au disparu, elles inaugurent en même temps, tout comme la naissance, le début d’un processus de définition de l’autre, non pas ici l’enfant, mais le défunt, et d’auto-redéfinition de soi. A rebours d’une tendance répandue, les rituels doivent être explorés non pas tant pour ce qu’ils empêchent (l’angoisse de mort) mais pour ce qu’ils créent : des êtres nouveaux.
Magali Molinié, Soigner les morts pour guérir les vivants
Le présent que nous vivons où les personnes mortes ne sont plus, était un futur auquel ces personnes tenaient, et pour lequel elles avaient des projets, des idées. Notre présent était un futur qui leur importait. Tenir compte des désirs que les morts avaient dans le présent est ce que les vivants veillent à accomplir en leur absence.
Vinciane Despret, Les Morts à l’œuvre