L’Espion qui venait du froid
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Le CUB
Résumé
Le Marathon des mots prend place sur le plateau du CUB au ThéâtredelaCité pour une lecture musicale de L’Espion qui venait du froid de John Le Carré ! Le comédien Pierre Rochefort prête sa voix à ce grand classique de l’espionnage, accompagné par le duo musical Puce Moment. Publié en 1963, le roman suit Alec Leamas, agent britannique chargé d’une ultime mission à Berlin en pleine guerre froide. Mais rien ne se déroule comme prévu dans ce jeu trouble de manipulations et de faux-semblants… Une plongée haletante dans les zones grises de l’espionnage, entre loyauté et trahison. Un récit intense et captivant, porté ici par un trio qui en révèlent toute la noirceur et la complexité.
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Puce Moment

Artiste plasticien et sonore, formé aux Beaux-Arts et au Fresnoy studio national des arts contemporains pour l’un et violoncelliste de formation classique, chanteuse et multi-instrumentiste pour l’autre, Nicolas Devos et Pénélope Michel fondent le groupe électronique expérimental CERCUEIL en 2005, projet avec lequel ils tournent intensivement en France et à l’international et s’inscrivent dans le paysage des musiques actuelles françaises.
Parallèlement, ils créent PUCE MOMENT, envisagé comme un laboratoire de recherche sonore ouvert à l’expérimentation, à la rencontre pluridisciplinaire et au décloisonnement. Leur travail s’apparente à une ethnologie fictionnelle exprimée au travers de projets protéiformes et de créations visuelles, sonores et musicales mutantes.
Leur musique est climatique, bien souvent habitée d’un pouvoir émotionnel fort. Une procession de structures harmoniques organisée de façon rituelle, parfois proche de la transe. Elle peut être écrite ou improvisée, vocale, instrumentale. Les arrangements électroniques et électroacoustiques convoquent de nouveaux espaces et paysages abstraits, pouvant aller du son le plus pur à des distorsions des plus brutes.
Ils se confrontent régulièrement à des instruments traditionnels (orgues limonaires, vielle à roue, koto, grands orgues) ou genres musicaux (opéra lyrique, gagaku japonais) qu’ils s’approprient à travers leurs créations.
Leur travail sonore met l’accent sur une participation active de l’écoute du spectateur, que ce soit par la mise en scène, le déplacement, l’immersion sonore ou la spatialisation du son.