L’Hôtel du Libre-ÉchangeThéâtredelaCité

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3 – 11 avril 2025
 

L’Hôtel du Libre-Échange

Texte
Georges Feydeau
Mise en scène
Stanislas Nordey

Représentations

Jeu. 3 avril 2025
19h30
Ven. 4 avril 2025
19h30
Sam. 5 avril 2025
18h00
Dim. 6 avril 2025
16h00
Mar. 8 avril 2025
19h30
Mer. 9 avril 2025
19h30
Jeu. 10 avril 2025
19h30
Ven. 11 avril 2025
19h30
* Représentations scolaires

Distribution

Texte
Georges Feydeau
Mise en scène
Stanislas Nordey
Avec 14 comédien∙ne∙s
Hélène Alexandridis, Cyril Bothorel, Marie Cariès, Claude Duparfait, Raoul Fernandez, Paul Fougère, Damien Gabriac, Julie Moreau, Anaïs Muller, Laurent Ziserman, (en cours)
Collaboratrice artistique
Claire Ingrid Cottenceau
Scénographie
Emmanuel Clolus
Création lumière
Philippe Berthomé
Création costumes
Raoul Fernandez
Chorégraphie
Loïc Touzé
Musique
Olivier Mellano

Production déléguée
MC2: Maison de la Culture de Grenoble, Scène nationale

Coproduction
Compagnie Stanislas Nordey, Odéon – Théâtre de l’Europe, Théâtre de Liège – DC&J Création, Célestins – Théâtre de Lyon, Bonlieu – Scène nationale Annecy, Théâtre de Lorient – CDN

Soutiens
Tax Shelter du Gouvernement fédéral de Belgique et Inter Tax Shelter

Création le 11 mars 2025 à la MC2: Maison de la Culture de Grenoble, Scène nationale

Informations

Durée estimée 2h45
La Salle

Saison 2024-2025
Théâtre

Résumé

L’Hôtel du Libre-Échange suit les pérégrinations de deux couples d’amis, les Pinglet et les Paillardin, pris dans une spirale adultère délirante.
Monsieur Pinglet et Madame Paillardin ont une sexualité débordante, leurs conjoints pas du tout et, à partir de ce constat, les cartes sont rebattues à l’envi par un Feydeau déchaîné. Dans l’enchevêtrement de situations amoureuses aussi complexes qu’absurdes, la place est faite à un imaginaire débridé où les règles de la logique volent en éclat. Vingt ans après La Puce à l’oreille, Stanislas Nordey renoue avec la fantaisie et la précision horlogère de Feydeau. Accompagné des mêmes collaborateurs à la scénographie, aux costumes et à la chorégraphie, il convie à la scène quatorze acteur∙rice∙s pour offrir un divertissement dans toute sa joie et son intelligence.

© Pierre Vanni

Entretien

Note d'intention

Georges Feydeau était un amoureux fou de la scène. Le théâtre fut l’objet de toutes ses attentions. Écrivain, mais aussi metteur en scène, sa curiosité était sans bornes, que ce soit à propos de l’art de l’acteur, de la machinerie théâtrale, de l’architecture de la langue.
Je me suis déjà frotté avec bonheur à cette langue. Il y a maintenant 20 ans j’ai mis en scène La Puce à l’Oreille (création au Théâtre National de Bretagne), l’une de ces grandes pièces en trois actes.
Pour mon retour en compagnie, après neuf années passées à diriger le Théâtre National de Strasbourg, j’ai décidé de m’attacher à L’Hôtel du Libre-Échange autre sommet de son œuvre. Par fidélité et par conviction de la qualité du résultat, je m’entourerai de la même équipe de création : Emmanuel Clolus pour la scénographie, Raoul Fernandez pour les costumes et Loïc Touzé pour la chorégraphie.
Le projet est ambitieux par son ampleur (14 comédien·ne·s au plateau, un décor à transformation, une trentaine de costumes). Il y a pour moi un enjeu double : le plaisir de proposer aux partenaires et aux publics un spectacle complet, visuellement fort, et également de se battre pour que des projets de ce type puissent encore exister en un temps où l’on sait bien que, face à la raréfaction des moyens, la tentation est forte de ne s’engager que sur des projets dits raisonnables. C’est un pari, me semble-t-il, nécessaire.
L’Hôtel du Libre-Échange suit les pérégrinations de deux couples d’amis, les Pinglet (Cyril Bothorel et Hélène Alexandridis) et les Paillardin (Claude Duparfait et Marie Cariès) pris dans une mécanique d’adultère délirante.
Le génie de Feydeau est sa façon de faire voler en éclats toutes les règles de la logique tout en s’attelant à dépeindre des situations amoureuses complexes. Monsieur Pinglet et Madame Paillardin ont une sexualité débordante, leurs conjoints pas du tout et à partir de ce constat, les cartes sont rebattues à l’envi par un Feydeau déchaîné.
Pour pimenter le tout, viennent se rajouter Matthieu (Laurent Ziserman) un ami de la famille et ses quatre filles, personnage pivot de l’absurdie qui règne : il bégaye par temps d’orage et s’exprime parfaitement par temps sec ; Maxime un jeune homme vierge (Damien Gabriac) courtisé par Victoire la femme de chambre (Anaïs Muller) ; les
employés brindezingues de l’hôtel de passe où tout ce petit monde se croise au deuxième acte (Raoul Fernandez et Paul Fougère) ; sans oublier des commissionnaires, des policiers et les pensionnaires de l’Hôtel du Libre-Échange (le bien nommé…).
Pour m’être frotté aux structures et à la langue de Feydeau, je sais qu’il ne faut pas jouer au plus malin en tant que metteur en scène, mais au contraire être fidèle à son travail tout en étant généreux dans l’imaginaire de la scénographie et des costumes. Assumer le divertissement dans toute sa joie et son intelligence.
Stanislas Nordey