Grand-peur et misère du IIIe Reich
Représentations
Distribution
Production
L’In-quarto
Coproduction
Théâtre National de Bretagne, Odéon – Théâtre de l’Europe, Comédie de Caen – CDN de Normandie, Comédie – CDN de Reims, Théâtre de Lorient – Centre Dramatique National, La Comédie de St-Etienne – Centre Dramatique National, Théâtre Les Gémeaux, Scène Nationale – Sceaux, Théâtre National de Nice – CDN Nice Côte d’Azur, Théâtre de Cornouaille – SN de Quimper
Avec le soutien du Ministère de la Culture – DRAC Île-de-France et de la SPEDIDAM
Administration, production, presse AlterMachine / Camille Hakim Hashemi, Marine Mussillon, Léa Macé et Carole Willemot
Avec la participation des ateliers de construction du Théâtre du Nord – Centre Dramatique National Lille Tourcoing Hauts de France
La pièce est publiée à l’Arche dans la traduction française de Pierre Vesperini.
Julie Duclos est artiste associée au Théâtre National de Bretagne et à la Comédie de Caen –
CDN de Normandie. La compagnie est conventionnée par le Ministère de la Culture et de
la Communication – DRAC Île-de-France.
Remerciements
Biño Sauitzvy, Sylvain Brient, Pierre Vesperini, Johann Chapoutot, Christèle Ortu, Guylène et Christian Hirel, Brice Maurin, Valéry Deffrennes, Coline Lequenne, Gaëlle Bridoux et toute l’équipe des ateliers de construction du Théâtre du Nord ainsi que les couturières du TNB Armelle Lucas et Isabelle Baudouin.
Informations
La Salle
Durée 2h15
Résumé
Grand-peur et misère du IIIe Reich parle de la vie sous le régime fasciste de l’Allemagne nazie des années 30. Écrite entre 1935 et 1938, la pièce est visionnaire tant Brecht a su capter ce qui était en train de se produire, en Allemagne, sous ses yeux. J’ai découvert la pièce en 2022 et ai été frappée par sa force, sa forme et son intense charge émotionnelle.
C’est une pièce sur la peur qui montre comment elle traverse tous les niveaux de la société, jusque dans la sphère intime. Les effets du fascisme sont sournois, s’infiltrent dans les corps : corps de métiers, mais aussi corps, à la lettre, de femmes et d’hommes. Les rapports sont transformés, abîmés, déformés par l’arrivée du nazisme, qui amène avec lui une paranoïa généralisée.
Julie Duclos
MégaCité, c'est...

Sincère. Julie Duclos n’y va pas par quatre chemins : metteuse en scène de la maîtrise et de la précision, elle affectionne les écritures au scalpel qui tapent juste, au bon endroit, au bon moment. Elle met elle-même en œuvre une absolue justesse dans sa direction d’acteur∙rices. Kliniken de Lars Norén braquait
une focale entomologique sur des humains abîmés. Dans Grand-peur et misère du IIIe Reich, elle décortique la mécanique fasciste à hauteur d’hommes, dans une proximité criante avec l’actualité. Un théâtre à maturité, qui montre comment le mensonge et la peur modifient les relations humaines quotidiennes.
Une fresque rétrofuturiste puissante qui résonne dangereusement avec les dérives du monde d’aujourd’hui.
Les Échos, Philippe Chevilley
Julie Duclos s’empare avec une froide épure de l’œuvre du dramaturge allemand et percute de plein fouet l’actualité en esquissant le portrait saisissant d’un peuple face à la montée insidieuse et inéluctable du nazisme.
L’Œil d’Olivier, Olivier Frégaville-Gratian d’Amore
Photos
Après la chute de ce Reich, Grand-peur et misère du IIIème Reich ne sera plus un acte d’accusation. Mais il sera peut-être encore un avertissement.
Bertolt Brecht