Ce roman nous a sidéré·e·s dès la première lecture. Balancé·e·s entre la simplicité du récit et les éclats d’intelligence qu’il procure, entre les premières neiges et les mers du sud. L’histoire inachevée nous laisse au milieu d’une phrase, en pleine montagne, sur une virgule. Seul·e·s face à notre propre aventure et témoins de la vitalité de celles et ceux qui font un pas de côté pour se réveiller d’une vie monotone qui fossilise.
Cette histoire est sûrement inadaptable au théâtre : elle ne peut qu’échapper. C’est précisément pour cela qu’elle est formidable et qu’elle nous obsède. Elle nous force à nous déplacer dans notre pratique. Notre Grand Vertige rassemble un équipage bigarré, animé par le désir d’un théâtre total, vivant, et audacieux.
Théodore Oliver et Chloé Sarrat