à l’ombre d’un vaste détail, hors tempête.
Représentations
Distribution
Production
l’association fragile
Avec le soutien de Dance Reflections by Van Cleef & Arpels et de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée
Coproduction
ICI—Centre chorégraphique national Montpellier – Occitanie, Bonlieu scène nationale d’Annecy, Centre National de la Danse (CN D), La Biennale de Lyon, Tandem Scène Nationale Douai-Arras, Théâtre de Nîmes – Scène Conventionnée d’Intérêt National Art et Création Danse Contemporaine, ThéâtredelaCité – CDN Toulouse Occitanie, CCN • Ballet de l’Opéra national du Rhin dans le cadre du dispositif Accueil Studio 2025, Espaces Pluriels – scène conventionnée d’intérêt national Art et création – danse à Pau, Théâtre Auditorium de Poitiers (TAP), Festival d’Automne à Paris, MC93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis, Bobigny, La Place de la Danse – CDCN Toulouse Occitanie, GIE FONDOC – Scène nationale d’Albi, Tarn, Le Théâtre scène nationale de Saint-Nazaire
Accueil en résidence Cndc – Angers, ThéâtredelaCité – CDN Toulouse Occitanie
l’association fragile est soutenue par la Direction générale de la création artistique, Ministère de la Culture.
Christian Rizzo est artiste associé au CN D en 2025 et 2026.
Remerciements ICI—CCN, Anne Bautz et Anne Fontanesi
Informations
Résumé
À l’ombre des gestes et des choses qui s’accomplissent sans que l’on y prenne garde, une attention, soudain, se déploie. Et si le quotidien le plus intime était l’espace, sinon le lieu, qui nous relie à l’invisible ?
À l’ombre des gestes et des choses qui s’accomplissent sans que l’on y prenne garde, une attention, soudain, se déploie. Et si le quotidien le plus infime était l’espace, sinon le lieu, qui nous relie à l’invisible ?
Pour commencer, il faut imaginer une image très simple, très ordinaire. Presque une scène de la vie quotidienne. Peut-être quelqu’un qui nettoie une surface. Une personne, pourtant, entièrement requise par ce qu’elle fait. Ses mouvements sont extrêmement suspendus, concentrés, appliqués. Comme une proposition chorégraphique où l’action s’accomplit pour elle-même. Comme le frémissement d’une fiction qui se dérobe. Dans le sillage de ses précédentes créations, Christian Rizzo ouvre la scène aux puissances de l’abstraction, sans pour autant la soustraire au(x) spectre(s) du théâtre. Mais ici, c’est dans le battement et à l’interstice de ces deux dimensions que le réel de la danse peut apparaître. Grâce à un système de voilage et de dévoilage, de montage et de recadrage permanent, l’espace acquiert sa propre mobilité, il se fait personnage. En parallèle d’une danse très organique, des situations apparaissent et disparaissent au gré des trajectoires de trois rideaux. Un groupe de danseurs se forme, se divise, et se recompose sous le regard d’une structure labile. Ainsi la répétition échappe à la multiplication : en filigrane des absences, des trouées, se dessine un espace propice à l’apaisement. Un détail, une joie, une recherche de solitude et de sérénité.
Noëmie Charrié, rédactrice pour la compagnie
MégaCité, c'est...

Beau. Christian Rizzo a été rockeur et créateur de vêtements dans une autre vie. Chorégraphe autodidacte, il bâtit depuis 1990 une œuvre pétrie de ses premières amours – le son, le costume – et le CDN a déjà accueilli plusieurs de ses créations. Sa danse va chercher formellement du côté de l’improvisation et de la performance, mais offre toujours du sens, un contexte, un récit, une histoire.