à l’ombre d’un vaste détail, hors tempête.ThéâtredelaCité

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Saison 2025-26
 

à l’ombre d’un vaste détail, hors tempête.

Chorégraphie, scénographie, costumes
Christian Rizzo
Spectacle accompagné par le
ThéâtredelaCité

Distribution

Chorégraphie, scénographie, costumes
Christian Rizzo
Spectacle accompagné par le
ThéâtredelaCité
Avec
Enzo Blond, Fanny Didelot, Hans Peter Diop Ibaghino, Nathan Freyermuth, Paul Girard, Hanna Hedman (en cours)
Création lumière
Caty Olive
Création musicale
Pénélope Michel et Nicolas Devos (Cercueil / Puce Moment)
Assistante artistique
Sophie Laly
Direction technique
Bruno Capodagli
Direction de production-diffusion
Anne Fontanesi
Administration de production-diffusion
Anne Bautz

Production
ICI — centre chorégraphique national Montpellier – Occitanie / Direction Christian Rizzo
Avec le soutien de Dance Reflections by Van Cleef & Arpels

Coproduction
Bonlieu Scène nationale Annecy, Biennale de la danse de Lyon 2025, CN D Pantin, Espaces Pluriels – Scène conventionnée d’intérêt national Art et Création – Danse – Pau, Scène nationale du Sud-Aquitain – Bayonne, Théâtre de Nîmes, Scène conventionnée d’intérêt national, art et création, danse contemporaine, ThéâtredelaCité – CDN Toulouse Occitanie, Festival Automne Paris, MC93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis à Bobigny, Théâtre Auditorium Poitiers, TANDEM Scène nationale – Arras (en cours)

Avec le soutien du CCN • Ballet de l’Opéra national du Rhin dans le cadre du dispositif Accueil Studio 2025

Accueil en résidence ThéâtredelaCité – CDN Toulouse Occitanie

Informations

Saison À venir
Danse

Résumé

À l’ombre des gestes et des choses qui s’accomplissent sans que l’on y prenne garde, une attention, soudain, se déploie. Et si le quotidien le plus intime était l’espace, sinon le lieu, qui nous relie à l’invisible ?

À l’ombre des gestes et des choses qui s’accomplissent sans que l’on y prenne garde, une attention, soudain, se déploie. Et si le quotidien le plus infime était l’espace, sinon le lieu, qui nous relie à l’invisible ?
Pour commencer, il faut imaginer une image très simple, très ordinaire. Presque une scène de la vie quotidienne. Peut-être quelqu’un qui nettoie une surface. Une personne, pourtant, entièrement requise par ce qu’elle fait. Ses mouvements sont extrêmement suspendus, concentrés, appliqués. Comme une proposition chorégraphique où l’action s’accomplit pour elle-même. Comme le frémissement d’une fiction qui se dérobe. Dans le sillage de ses précédentes créations, Christian Rizzo ouvre la scène aux puissances de l’abstraction, sans pour autant la soustraire au(x) spectre(s) du théâtre. Mais ici, c’est dans le battement et à l’interstice de ces deux dimensions que le réel de la danse peut apparaître. Grâce à un système de voilage et de dévoilage, de montage et de recadrage permanent, l’espace acquiert sa propre mobilité, il se fait personnage. En parallèle d’une danse très organique, des situations apparaissent et disparaissent au gré des trajectoires de trois rideaux. Un groupe de danseurs se forme, se divise, et se recompose sous le regard d’une structure labile. Ainsi la répétition échappe à la multiplication : en filigrane des absences, des trouées, se dessine un espace propice à l’apaisement. Un détail, une joie, une recherche de solitude et de sérénité.
Noëmie Charrié