Danse « Delhi »
Distribution
Production Théâtre National de Sofia – Bulgarie
Production déléguée à Toulouse TNT – Théâtre national de Toulouse
Coproduction proarti
Avec le soutien de la Caisse d’Épargne Midi-Pyrénées
Le texte en français est édité aux Éditions Les Solitaires Intempestifs.
Informations
La Salle
Durée 2 h environ
Spectacle en bulgare, surtitré en français
Résumé
Je suis persuadée qu’il faut non pas regarder la danse‚ mais l’écouter. Mais écouter‚ il est vrai‚ pas avec les oreilles‚ écouter avec tout son être. Il faut‚ comment dire ça mieux‚ il faut devenir un seul et même être avec le danseur‚ il faut laisser la danse te pénétrer‚ il faut t’abandonner à elle‚ il faut que la danse prenne possession de toi.
Danse « Delhi », Ivan Viripaev
Sept pièces en un acte composent Danse « Delhi », chorégraphie poétique avec un thème et ses variations. Le lieu de l’action et les personnages restent les mêmes. Dans une salle d’attente d’hôpital, au nombre de six, ils perdent ou retrouvent un proche, pleurent, rient, s’aiment,se trahissent, se disputent, se réconcilient.
Comme sur un échiquier, il y a un nombre défini de pièces et de combinaisons possibles, avec un champ d’expérimentation qui donne littéralement – et métaphoriquement – le vertige.
Voyage passionnant à l’intérieur d’un réseau de réincarnations sans fin, l’histoire chaque fois commence par l’annonce d’une mort, finit par la signature de l’acte de décès. Images d’un kaléidoscope en perpétuel mouvement, les personnages ont de multiples visages, les situations chaque fois se redistribuent.
Au cœur de l’histoire, une danse mystérieuse marque à jamais quiconque l’a un jour admirée. L’art de la pièce est de nous faire graduellement entrer dans la danse que nous ne verrons jamais. Par ses allers-retours constants entre mélodrame et vaudeville, art et réalité, elle embrasse toutes les contradictions irréconciliables de la vie et du théâtre. Avec humour et tendresse, elle conduit le spectateur au-delà de tout dualisme.
Ce théâtre avant tout nous parle de libération.
Galin Stoev