Et tout est rentré dans le désordre
Représentations
Distribution
Une création de la Compagnie Libre Cours
Coproduction
ThéâtredelaCité – CDN Toulouse Occitanie, Théâtre Molière – Scène Nationale de Sète, Théâtre Nouvelle Génération – CDN de Lyon, La Cigalière – Théâtre de la Ville de Sérignan, Théâtre + Cinéma Scène nationale Grand Narbonne, Le Domaine d’O – Montpellier, La Ferme du Buisson – Scène nationale de Marne-la-Vallée
Avec l’appui et l’accompagnement en production du réseau Puissance Quatre : Théâtre Sorano – Scène conventionnée de Toulouse, Théâtre Olympia – CDN de Tours, TU – Théâtre Universitaire de Nantes, Théâtre 13 – Paris
Avec le soutien du CENTQUATRE – Paris, du Théâtre Jérôme Savary – Villeneuve-lès-Maguelone
et de la DRAC Occitanie, la Région Occitanie et la Ville de Montpellier
Projet soutenu en diffusion via le FONDOC – Fonds de soutien pour la création contemporaine en Occitanie
Création le 9 octobre 2025 au ThéâtredelaCité
Remerciements à celles et ceux qui nous ont accordé leur confiance et leurs mots
Gabriel de Leyssac, Maya Latrobe (Accompagnatrice funéraire), Clémentine Hervault (Conseillère funéraire), Julien Grouiller (Directeur de coopérative funéraire), Rose-Line Fillion (Thanatopractrice), Noémie Robert (Célébrante de funérailles et conteuse), Manon Moncoq (Anthropologue du funéraire), Elie Guillou (Auteur et officiant funéraire), Hélène Chaudeau (Accompagnatrice funéraire et conceptrice de cimetière), Elia Conte Douette (Fondatrice de forêt cinéraire), Margaux Lavalette (Responsable du fossoyage), Catherine Regnies (Directrice de funérarium), Hélène Brasseur (Funeral Planner), Mickaël Châtain (Agent funéraire), Brigitte Lardy (Gérante d’agence de pompes funèbres), Isabelle Georges (Fondatrice de coopérative funéraire), Greg Nieuviarts (Fondateur de coopérative funéraire), Laurence Loutre Barbier (Editrice et responsable de pompes funèbres altenatives), Sylvie Dezeustre (Psychologue clinicienne), Anabelle Iszatt (Architecte spécialisée dans l’urbanisme des cimetières), Steven Frith (Porteur funéraire)
Avec le soutien du complexe funéraire de Grammont et de son directeur Gilbert Sainte Marie
Informations
Résumé
Suite à deux années d’enquête menée auprès des métiers du funéraire, Julie Benegmos et Marion Coutarel, souhaitent ouvrir les imaginaires des spectateur·rices aux possibilités qui existent autour de la prise en charge de la mort. Aujourd’hui, le dogme dominant du profit influence l’organisation des célébrations funéraires au détriment d’un savoir collectif de l’expérience de la mort.
Comment redonner du pouvoir à toustes pour se réapproprier les funérailles ? Comment écouter notre part intime, spirituelle pour créer une réelle cohabitation entre les vivant·es et les mort·es ? Parviendrons-nous à prendre soin des morts pour guérir les vivant·es * ?
* Soigner les morts pour guérir les vivants de Magali Molinié aux Éditions Les Empêcheurs de Penser en rond (2006)
Photos de répétition
MégaCité, c'est...
Plasticiennes. Leur regard plastique imprègne la façon qu’elles ont de s’approprier l’espace : c’est d’ailleurs après un premier accueil en résidence dans nos murs qu’elles en avaient investi les coulisses pour y bâtir un parcours atypique des publics. Depuis, elles construisent un chemin bien à elles, entre cinéma et théâtre. Mêlant le cocon de l’intime, l’autofiction et le témoignage documentaire, leur théâtre organique et visuel utilise le jeu, la vidéo, l’adresse directe pour faire tomber les filtres et impliquer le public dans des questionnements essentiels.
Reportage inCUBateur créatif
Les œuvres qui nous accompagnent
La cendre de tes morts, Albertine Delanpe
L’année de la pensée magique, Joan Didion
Sortir au jour, Amandine Dhée
Vivre avec nos morts, Delphine Horvilleur
Thésée, sa vie nouvelle, Camille de Toledo
Vide Sanitaire, François Durif
Alors c’est bien, Clémentine Mélois
La terre, les corps, la mort, Pierre Madelin
La mort de la mort, Laurent Alexandre
L’univers expliqué à mes petits-enfants, Hubert Reeves
Cher instant je te vois, Caroline Lamarche
Au bonheur des morts, Vinciane Despres
Soigner les morts pour guérir les vivants, Magali Molinié
Si les obsèques sont le moment de l’adieu au disparu, elles inaugurent en même temps, tout comme la naissance, le début d’un processus de définition de l’autre, non pas ici l’enfant, mais le défunt, et d’auto-redéfinition de soi. A rebours d’une tendance répandue, les rituels doivent être explorés non pas tant pour ce qu’ils empêchent (l’angoisse de mort) mais pour ce qu’ils créent : des êtres nouveaux.
Magali Molinié, Soigner les morts pour guérir les vivants
Le présent que nous vivons où les personnes mortes ne sont plus, était un futur auquel ces personnes tenaient, et pour lequel elles avaient des projets, des idées. Notre présent était un futur qui leur importait. Tenir compte des désirs que les morts avaient dans le présent est ce que les vivants veillent à accomplir en leur absence.
Vinciane Despret, Les Morts à l’œuvre