Cataract ValleyThéâtredelaCité

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9 – 19 octobre 2018
 

Cataract Valley

D’après la nouvelle
Camp Cataract de Jane Bowles
Un projet de
Marie Rémond
Produit par
le ThéâtredelaCité & le Bureau Formart

Représentations

Mar. 9 oct. 2018
20h00
Mer. 10 oct. 2018
20h00
Jeu. 11 oct. 2018
20h00
Ven. 12 oct. 2018
20h00
Sam. 13 oct. 2018
20h00
Mar. 16 oct. 2018
20h00
Mer. 17 oct. 2018
20h00
Jeu. 18 oct. 2018
20h00
Ven. 19 oct. 2018
20h00
* Représentations scolaires

Distribution

D’après la nouvelle
Camp Cataract de Jane Bowles extraite du recueil Plaisirs Paisibles écrit en 1948
Un projet de
Marie Rémond
Traduction
Claude-Nathalie Thomas
Adaptation et mise en scène
Marie Rémond Thomas Quillardet
Avec
Caroline Arrouas Caroline Darchen Laurent Ménoret Marie Rémond
Scénographie
Mathieu Lorry Dupuy
Création son
Aline Loustalot
Création lumières
Michel Le Borgne
Costumes
Marie La Rocca
Régisseur plateau
Christophe Gagey
Machiniste, accessoiriste
Jean-Pierre Belin
Régisseur lumières
Sadock Mouelhi
Électriciens
Alessandro Pagli Rafaël Barbary
Régisseuse son
Géraldine Belin
Réalisation du décor
Ateliers du ThéâtredelaCité sous la direction de Claude Gaillard
Réalisation des costumes
Ateliers du ThéâtredelaCité sous la direction de Nathalie Trouvé

Production
ThéâtredelaCité – CDN Toulouse Occitanie, bureau Formart

Coproduction
Odéon – Théâtre de l’Europe, Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine, Théâtre de Lorient – Centre dramatique national, le POC d’Alfortville

© 1949, Rodrigo Rey Rosa / All rights reserved

Avec l’aide à la production de la DRAC Île-de-France.
Marie Rémond est associée au ThéâtredelaCité.

Pour la création de Cataract Valley, l’équipe artistique est accueillie en résidence au ThéâtredelaCité pendant 5 semaines.

Informations

Le CUB

1h30

Saison 2018-2019
Créé ici
Nouveau 21-22
Théâtre

Résumé

Jane Bowles dépeint des personnages incapables de s’acclimater au monde qu’on leur propose. Harriet a trouvé refuge dans ce camp pour touristes près des chutes d’eau pour soigner ses crises nerveuses. L’une de ses soeurs, Sadie, va entreprendre un voyage vers celle sans qui elle ne peut vivre. Le chaos intérieur des personnages fait écho au grondement des cascades (les cataractes) qui les attirent et les fascinent. Dans un climat moite et fiévreux, en équilibre entre humour et âpreté, nous dresserons le portrait sensible de femmes imprévisibles.
Marie Rémond et Thomas Quillardet

« Une jeune américaine de trente-deux ans, vivant seule dans une chambre d’hôtel à Tanger, en 1948, a sans doute de nombreuses raisons de se sentir un peu perdue… Mais Jane veut terminer Camp Cataract, elle est restée au Maroc pour achever la nouvelle qu’elle considère comme son chef d’œuvre. »
Félicie Dubois, Une histoire de Jane Bowles

Dans une lettre adressée à Paul, son mari qui lui demande de le rejoindre, Jane lui explique qu’elle travaille sur une nouvelle faisant déjà soixante pages : un texte « absolument invendable mais j’aime ce que j’ai fait jusqu’ici, si je pouvais seulement terminer ! » .
Cette nouvelle présente un vrai défi dans son adaptation à la scène. Le point de vue du narrateur bascule sans prévenir dans une réalité parallèle et le lecteur ne se rend compte qu’à la fin du récit délirant auquel il a cru. Sensation de brouillard, de vision trouble, d’éblouissement… le lieu est propice aux faux semblants, aux illusions d’optique.
La complexité, l’intériorité, l’humour des personnages imaginés par Jane Bowles, la schizophrénie de Sadie, donne la possibilité d’une interprétation extrêmement riche des acteurs pour donner à voir un paysage fantasque à l’extérieur et à l’intérieur des personnages. Comment faire coexister, se répondre les deux?
Le lieu cristallise le refuge où se retrouvent pour une durée indéterminée les personnalités inadaptées au monde social et à ce qu’on attend d’elles, quelque part entre le sanatorium de La Montagne Magique (Jane a passé deux ans dans un sanatorium à cause de tuberculose) et le camping touristique en forêt avec ses cabanons, ses canoës et des excursions prévues près des chutes d’eau.
Camp Cataract servira de décor à d’autres de ses nouvelles, notamment Laura et Sally, et également à ce qui aurait dû être sa dernière pièce et qu’elle n’aura pas le temps d’écrire. On trouve dans ses carnets quelques rares notes sur le sujet « C’est sur des gens qui bâtissent une destinée artificielle ou une vie à travers laquelle rien ne peut percer. La pièce n’a ni fin ni solution. »

Je suis trop pareille à tout le monde pour être folle

Evy, fièrement

Biographies

Marie Rémond

adaptation, mise en scène et jeu

À sa sortie de l’École du Théâtre National de Strasbourg, Marie Rémond joue sous la direction de Matthieu Roy, Erika Von Rosen, Michel Cerda, Daniel Jeanneteau, Marie- Christine Soma…
Elle obtient le Molière de la révélation féminine 2015 pour son rôle dans Yvonne Princesse de Bourgogne mis en scène par Jacques Vincey.
Parallèlement elle crée et joue André, d’après Open d’André Agassi, puis Vers Wanda, deux spectacles coécrits avec Sébastien Pouderoux et Clément Bresson.
En 2015, pour la Comédie Française elle crée avec Sébastien Pouderoux Comme une Pierre qui… sur la session d’enregistrement
de Like a Rolling Stone de Bob Dylan. En 2016-2017, elle joue dans Où les coeurs s’éprennent, mis en scène par Thomas Quillardet d’après Le Rayon Vert (qu’ils co-adapent ensemble) et Les Nuits de la pleine lune d’Eric Rohmer.
En 2017, elle joue dans Soudain l’été dernier mis en scène par Stéphane Braunschweig à l’Odéon – Théâtre de l’Europe.
En 2018, elle joue dans Bluebird mis en scène par Claire Devers au Théâtre du Rond-Point.

Thomas Quillardet

adaptation et mise en scène

Thomas Quillardet se consacre à la mise en scène dès 2003 en créant Les Quatre Jumelles de Copi et Le Baiser sur l’asphalte de Nelson Rodrigues, lors du festival Teatro em Ombras qu’il organise à Paris en 2005 et qui promeut les dramaturgies du Brésil, pays auquel il est très attaché. Lauréat de la « Villa Médicis hors les murs », il met en scène en 2007 Le Frigo et Loretta strong de Copi, auteur qu’il affectionne particulièrement.
Dès lors, Thomas Quillardet traduit des auteurs brésiliens et portugais. Fusionnant leurs compagnies, Aurélien Chaussade, Maloue Fourdrinier, Claire Lapeyre Mazérat, Aliénor Marcadé-Séchan et Thomas Quillardet fondent le collectif Jakart. Il y met notamment en scène Le Repas de Valère Novarina, L’Histoire du rock par Raphaèle Bouchard de Marcio Abreu, La Villégiature de Goldoni aux côtés de Jeanne Candel et Les Autonautes de la Cosmoroute, d’après Julio Cortázar et Carole Dunlop. En 2009, Thomas
Quillardet séjourne de nouveau au Brésil pour mettre en scène L’Atelier volant de Valère Novarina. En 2014, il conquiert une première fois le jeune public en créant Les Trois Petits Cochons à la Comédie française. En 2017, Thomas Quillardet adapte, avec Marie Rémond et un nouveau groupe d’acteurs, deux scénarios d’Eric Rohmer, et crée Où les cœurs s’éprennent. en julliet 2017, il crée Tristesse et joie dans la vie des girafes pour le Festival d’Avignon.
Il est artiste associé au Trident scène nationale de Cherbourg et compagnie en résidence au Théâtre de Chelles.