À poils
Représentations
Distribution
Production
Compagnie S’Appelle Reviens
Coproduction
Comédie de Colmar-CDN Grand Est Alsace ; TJP Strabourg-CDN Grand Est ; Tandem-Scène Nationale Arras-Douai ; Houdremont, centre culturel La Courneuve
Avec le soutien du Conseil Général de Seine-Saint-Denis et l’aide à la résidence du Théâtre La Licorne – Dunkerque, du Nouveau Théâtre de Montreuil – CDN et de la Ville de Pantin
La compagnie est conventionnée par la DRAC Grand Est et la Région Grand Est
Informations
Le CUB
40 minutes
À partir de 3 ans
Résumé
Je garde de l’enfance une empreinte forte en contraste : ballotée entre des incompréhensions et des sensations qui créent des émotions bouleversantes et pas forcément canalisables. Je me rappelle et je reconnais chez les enfants que je côtoie cette « zone de turbulence » propre à l’enfance.
Ni sage, ni lisse, ni sobre, ni doux, ni rose, ni bleu, ni tendre à proprement parlé.
Ni tout ni son contraire. L’enfance, comme la vie (la conscience en moins).
Alors pourquoi la guimauve, les couleurs pastels ?
Pourquoi une chanson douce ?
– Parce que.
Parallèlement, j’observe souvent que l’adulte en contact de l’enfant convoque en lui-même sa propre tendresse. Comme si face à l’enfant, l’adulte s’adoucissait. Cette métamorphose m’intéresse. Ce n’est pas l’enfant qui est tendre à priori. Ni l’adulte. C’est l’alchimie de la rencontre qui en opérant donne à l’adulte la faculté de se retourner comme une chaussette côté velours, proposant alors la guimauve à l’enfant (ce punk).
C’est sur cette observation que je bâtis À poils.
Le temps du spectacle devient le temps de l’expérience selon laquelle les acteurs qui n’auront rien de la douceur » homologuée enfance » révèleront leur « face douce » aux spectateurs. Mais, petit à petit.
Alice Laloy