Questcequetudeviens?
Représentations
Distribution
Production
Compagnie 111 – Aurélien Bory
Coproduction et résidences
Festival ¡Mira! / TnBA Théâtre national de Bordeaux en Aquitane – Bordeaux, Théâtre Vidy – Lausanne
Avec l’aide de
Théâtre Garonne scène européenne – Toulouse, Scène nationale – Cavaillon, La Fabrica Flamenca – Toulouse, La Grainerie Fabrique des arts du cirque et de l’itinérance – Balma
Spectacle nommé aux Olivier Awards en janvier 2014, catégorie « Best New Dance Production »
La Compagnie 111 – Aurélien Bory est conventionnée par la Direction Régionale des Affaires Culturelles Occitanie / ministère de la Culture et de la Communication, la Région Occitanie / Pyrénées – Méditerranée et la Mairie de Toulouse.
Elle reçoit le soutien du Conseil Départemental de la Haute-Garonne.
Informations
Résumé
J’ai rencontré Stéphanie Fuster à Toulouse, avant qu’elle ne parte à Séville en immersion complète dans le Flamenco. J’avais été touché par sa sensibilité particulière, sa personnalité étonnante, la radicalité de son choix : tout abandonner pour ne se consacrer qu’à ça. Elle est restée là-bas huit ans à apprendre pour devenir répétitrice, puis danseuse auprès des plus grands. Elle est revenue avec sa danse et m’a demandé de lui écrire un spectacle. J’ai d’abord pensé que cela ne correspondait pas aux axes de mon travail, qui tourne principalement autour de la question de l’espace. Je me suis ravisé. Il y avait bien sûr un décalage. Mais ce décalage était aussi présent dans son parcours ; elle qui décide de se confronter à un art adossé à une autre culture, elle qui porte le statut d’intruse dans une discipline connotée. J’ai réalisé peu à peu que c’était son portrait que je voulais faire. Un portait scénique. Imaginer l’espace sur scène qui est celui de son parcours extérieur, et imaginer sa danse, qui est celle de son parcours intérieur, émotionnel. Le flamenco est bien là, avec la guitare de José Sanchez, et le chant d’Alberto Garcia, mais dans un contexte autre, celui d’une femme qui se cherche, qui s’émancipe, qui vit, qui meurt.
Aurélien Bory
Présentation
La banalité du titre de la pièce d’Aurélien Bory ne donne aucun indice sur le spectacle. Bien au contraire. Il se situe résolument à l’opposé.