D’autres familles que la mienne
Représentations
Distribution
Production
Cie Hippolyte a mal au cœur
Coproduction
Centre Dramatique National de Normandie-Rouen, NEST – CDN transfrontalier de Thionville-Grand Est, ThéâtredelaCité – CDN Toulouse Occitanie, La Comédie de Saint-Etienne CDN, Maison de la Culture de Bourges scène nationale, CCAM scène nationale de Vandœuvre-lès-Nancy, Théâtre des Quartiers d’Ivry CDN du Val-de-Marne, Théâtre + Cinéma Scène nationale Grand Narbonne / GIE FONDOC
Soutien
Théâtre 71 scène nationale de Malakoff
Les Tréteaux de France CDN
Action financée par la Région Île-de-France
Avec le soutien de la SPEDIDAM
La compagnie Hippolyte a mal au cœur est conventionnée par la DRAC Île-de-France – ministère de la Culture.
Création en novembre 2024 au CDN de Normandie-Rouen
Informations
Durée estimée 1h45
La Salle
À partir de 15 ans
Résumé
Alors que j’étais en quête d’histoires autour de la famille lorsqu’elle se réinvente ou se reconstruit, on m’a raconté une histoire qui m’a bouleversée par sa puissance et sa simplicité. C’est une histoire de couple, d’amour et de reconstruction après le désastre. Je suis allée rencontrer ce couple, je les ai longuement interviewés.
Puis, avec cette histoire dans ma besace, j’ai été rencontrer des familles d’accueil, des éducateurs, des enfants placés, tous ces métiers dont je savais si peu avant de commencer ma petite enquête, des hommes et des femmes de l’invisible qui tentent de faire en sorte que ça tienne debout. Et n’y parviennent pas à tous les coups.
D’autres familles que la mienne est une fiction tricotée avec toutes ces réalités.
Estelle Savasta
Photos de répétition
Note d'intention
Il y a longtemps que je cherche à écrire sur l’aide sociale à l’enfance et ses foyers.
Pour des raisons diverses, ce sont des institutions avec lesquelles j’entretiens des liens directs et récurrents.
Il y a longtemps que je cherche à écrire sur l’aide sociale à l’enfance car le sujet me semble crucial tant il questionne la place que nous faisons à notre jeunesse. Ou pas.
Le sort que nous réservons aux enfants perdus de la nation.
Et plus largement encore ce qui est mis en place pour lutter contre tous les mécanismes du déterminisme social. Ou pas.
Mais le théâtre que j’écris depuis quinze ans n’est pas un théâtre documentaire.
Ce n’est pas un théâtre militant et, sur ce sujet-là, je ne voyais pas comment faire autrement.
Ce théâtre-là n’est définitivement pas mon endroit, alors j’ai tourné, tourné longtemps, mais l’écriture toujours s’est cabrée.
Je crois que dans ce qui se cabrait aussi il y avait le courage que je n’ai plus pour traverser la noirceur.
Depuis ce que nous venons de vivre collectivement, je ressens profondément à quel point j’ai besoin d’entendre, de voir, d’écrire des histoires qui donnent de la force.
Et il faut bien admettre que ces histoires en donnent peu.