Comme un grand animal obscur
Distribution
Production
ThéâtredelaCité – CDN Toulouse Occitanie ; Année Zéro
Coproduction
ScénOgraph – Scène conventionnée de Saint-Céré, L’Astrada Marciac, Théâtre Molière – Sète, L’Archipel – scène nationale de Perpignan (en cours)
Soutien à la résidence d’écriture Théâtre de Lorient – Centre Dramatique National, La Marelle – Marseille
Informations
Durée estimée 1h30
Spectacle en français, en espagnol et en grec
Téléchargements
Résumé
COMME UN GRAND (I.) C’est l’été, au bord de la Méditerranée. Un homme précipite sa voiture dans un ravin. Sans penser à rien, dans un état d’amnésie ou d’hypnose, il se met à marcher. La brume des fumées d’incendies s’élève partout autour. Villes, lotissements, chemins, collines, zones industrielles, routes, ronds-points, l’homme marche au gré des paysages du monde. Ses pensées suivent le rythme de ses pas, jusqu’à s’effondrer sur une plage, à l’ombre de Cerbère.
ANIMAL (II.) C’est l’été, sur une île de la Méditerranée. Un chien erre dans une forêt détruite par les feux. Le chien traverse les cendres. Il a soif, cherche l’eau, se perd, traverse une plage où quelques vacanciers sont allongés, comme morts. Arrivé dans un port, le chien se faufile entre les tavernes et les restaurant. Il finit par monter sur un ferry. Le bateau s’éloigne sur la mer, au coucher du soleil. Dans la nuit, le Pirée. Le chien descend du bateau et se met à errer sur les boulevards et dans les ruelles sombres d’Athènes.
OBSCUR (III.) C’est l’été, dans une ville de la Méditerranée. Elektra n’arrive pas à dormir, elle sort de chez elle et fait face à un chien, qui semble l’attendre dans la nuit. Ils déambulent dans les rues d’Athènes. Les incendies font rage autour et une fine couche de cendres recouvre les peaux. Elektra entre dans un club de Metaxourgio où Z. donne un numéro de pole-dance. Le chien l’attend dehors. Elektra retrouve Z. dans un commissariat d’Omonia. Le chien est avec elle. Elektra retrouve Z. dans un campement de Gitans, à Elaionas. Elektra et le chien marchent, comme dans un rêve. Sans s’en rendre compte, le chien a guidé Elektra le long du tracé des rivières d’Athènes enterrées sous le béton. A l’aube, dans un tunnel sous une autoroute, Elektra et le chien regardent la source de l’Ilissos. La cendre s’est changée en vapeur d’eau. La ville s’est changée en oasis. Les plantes et les fleurs embaument. Le soleil se lève.
Le soleil
comme un grand
animal obscur
il n’y a que moi
il n’y a rien à dire
Alejandra Pizarnik