Comme un grand animal obscurThéâtredelaCité

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Automne 2024
 

Comme un grand animal obscur

Texte et mise en scène
Clément Bondu

Distribution

Texte et mise en scène
Clément Bondu
SPECTACLE
Avec
Vanessa Fonte, un acteur, un chien (et un maître chien)
Scénographie
Charles Chauvet
Création lumière et régie générale
Nicolas Galland
Régie vidéo et son
Yann Sandeau
Musique originale
Jean-Baptiste Cognet
FILM
Réalisation
Clément Bondu
Scénario
Clément Bondu et Esther Mysius
Image
Robin Fresson
Assisté de
Cyril Thevenin
Son
Nina Maïni, Victor Praud
Décors
Esther Mysius

Production Année Zéro

Avec le soutien de Montévidéo-Marseille

Soutien à la résidence d’écriture Théâtre de Lorient – Centre Dramatique National, La Marelle – Marseille

Informations

Durée estimée 1h30


Spectacle en français, avec des pans en anglais et en grec

Saison À venir

Résumé

I. Un homme précipite sa voiture dans un ravin, sur une route, au bord de la Méditerranée. Sans penser à rien, il se met à marcher le long de la mer. Dans la brume lancinante des fumées d’incendies, ses pensées suivent le rythme de ses pas, au gré des paysages du monde. Villes, lotissements, chemins, collines, zones industrielles, routes, ronds-points. L’homme traverse enfin la forêt de l’Homme mort et finit par s’effondrer sur une plage, près de Cerbère.

II. Un chien erre dans une forêt, sur une île de la Méditerranée ravagée par les incendies. Le chien parle aux ombres, aux arbres, aux flammes, aux pompiers qui bataillent parmi les cendres. Il parle aux personnages qui habitent ses rêves, au rivage, au soleil. Un jour, il monte sur un ferry, qui s’éloigne sur la mer.

III. Z. se retrouve nez-à-nez avec un chien, la nuit, sur le port du Pirée. Le chien la suit. Z. marche dans les rues d’’Athènes, la nuit. Elle va d’un point à l’autre de la ville, parle à un policier dans un commissariat d’Omonia, à un dealer dans une ruelle de Metaxourgio, à sa petite sœur, dans un campement de Gitans à Elaionas, Z. marche. Le chien est avec elle. Z parle aux étoiles, aux déesses, à la nuit.

Le soleil
comme un grand
animal obscur
il n’y a que moi
il n’y a rien à dire

Alejandra Pizarnik