Je préfère regarder par la fenêtreThéâtredelaCité

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À venir
 

Je préfère regarder par la fenêtre

Écriture et mise en scène
Lucie Lataste
Spectacle accompagné par le
ThéâtredelaCité
présenté avec le
Théâtre du Grand Rond

Distribution

Écriture et mise en scène
Lucie Lataste
Spectacle accompagné par le
ThéâtredelaCité
présenté avec le
Théâtre du Grand Rond
Avec
Aleksi Bernheim Douglas Freire-Carrasqueira Lisa Martin Julia Pelhate
Fragments
Lucie Lataste en collaboration avec les acteurs
Dramaturgie
Alexandre Bernhardt
Composition musicale
Maxime Dupuis
Voix Off
Lucie Lataste
Régie générale
David Ferré
Création lumière et régie
Marine Levey
Assistant lumière et plateau
Paul Sterckeman
Régie son
Verlaine Levy
Scénographie et costumes
en collaboration avec le ThéâtredelaCité
Production et diffusion
Audrey Charrière / L’Écluse
Administration
Administration Faustine Aliot / L’Écluse
Photographie
Marie Hyvernaud

Coproduction
ThéâtredelaCité – CDN Toulouse Occitanie (31), Le Cratère Scène Nationale/ALES (34), International Visual Théâtre, Paris (75), Projet de recherche sur les langues de plateau DRAC, Théâtre du Grand Rond, Toulouse (31)

Partenaires La Nouvelle Digue – Cie 111 Aurélien Bory/ TOULOUSE (31)

En coursLe Parvis Scène Nationale, Tarbes (65),  La Bulle Bleue, Montpellier (34), Les Ateliers de Paris CDCN, Paris (75), La friche artistique de Besançon/ Cie Pernette, Besançon (25), L’oeil et la main / France 5, Paris (75), La Gare aux artistes, Montrabé (31)

Soutiens DRAC Occitanie, Région Occitanie, Conseil Départemental de la Haute-Garonne, Ville de Toulouse, ADAMI, SPEDIDAM

Création janvier 2025 au ThéâtredelaCité

Informations

Durée estimée 1h10

Le CUB

Spectacle bilingue en français et langue des signes française

Saison À venir
Théâtre

Résumé

Je préfère regarder par la fenêtre est un monologue chorégraphique. Une jeune fille plonge dans la quête de ses origines : poussée par le voile d’inconnu qui recouvre sa naissance, en passant par le combat coûte que coûte pour la vérité, elle va laisser petit à petit naître le désir d’une autodétermination d’elle-même en tant qu’être vivant. Le fait qu’elle décide où elle regarde et ce qu’elle voit va tracer le point d’origine de son identité en même temps que son mode expression :une identité imaginaire et poétique, née de ses choix.

Extrait

LA FILLE
Je cherche mes chaussures.
LE FRÉRE
C’est pourtant pas compliqué. Elles devraient être à la même place, là où tu les as posées. Hein, celle où tu les laissées en entrant, ou celle où tu les as mises avant de te coucher, la dernière fois que tu les as utilisées. Toi, quand tu cherches, tu regardes même pas dans une direction. Tu cherches en demandant « c’est où » mais cherches,ouvres les yeux, regarde ! Lève le nez, sans blague ! Comme si « elles sont où, mes chaussures ? » c’était la phrase qui allait tout résoudre et tout faire apparaître par magie!Regarde un tout petit peu dans toutes les directions fouille, fouine, palpe, renifle, mets ton nez partout et cherche ! Là, la vérité ! Tourne la tête, rotationne… 360 degrés ! Tu connais ? Le tour de la terre, tu connais, en80 jours… Jules Verne, ça te dis quelque chose ? Bon. Maintenant on met moins de temps pour le faire, 52h, 4 avions, 41 375 km si on ne veut rien voir que des compagnies aériennes et des hôtes de l’air cosmopolites et n’avoir rien vu de la planète. Mieux, en deux heures juste avec les yeux tu peux le faire, tu ouvres ton bon vieil atlas et zou ! Un tour du monde ! Attends ! Tant qu’on a bien le cul au fond du fauteuil, mais qu’est ce qu’on ferait pas? On préfère rester posés dans nos villes grises à vivre par procuration.Faut que tu te bouges, oui c’est exactement là où je veux en venir, zou, parce que ce tour du monde, c’est pas 2h, c’est pas 52h, c’est pas 80 jours, c’est toute une vie qu’il faut,pour le faire ! On est sur une planète, ronde,tu vois et quand on va dans une direction au bout de quelques milliers de kilomètres, on arrive au point d’où l’on est parti. Tu vois. A l’origine de la boucle. Si tu t’es déchaussée en cours de route, elles sont forcément sur cette ligne là, sur ce chemin, quelque part dans cette lignée là, tes chaussures. Donc situ en fais bien tout le tour, tu les retrouveras.Elles sont sous la fenêtre, tes sandales. Et arrête de porter ça avec des chaussettes, il fait chaud et c’est moche.