Marie StuartThéâtredelaCité

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Saison 2025-26
 

Marie Stuart

Texte
Friedrich Von Schiller
Traduction
Sylvain Fort
Mise en scène
Chloé Dabert
Spectacle accompagné par le
ThéâtredelaCité

Distribution

Texte
Friedrich Von Schiller
Traduction
Sylvain Fort
Mise en scène
Chloé Dabert
Spectacle accompagné par le
ThéâtredelaCité
Avec
Océane Mozas, Bénédicte Cerutti, Brigitte Dedry, Koen De Sutter, Sébastien Éveno, Cyril Gueï, Makita Samba, Jacques-Joël Delgado, (en cours)
Assistanat à la mise en scène
Virginie Ferrere
Collaboration à la dramaturgie
Alexis Mullard
Scénographie et vidéo
Pierre Nouvel
Création costumes
Marie La Rocca
Création lumières
Sébastien Michaud
Création son
Lucas Lelièvre
Assistant scénographie, régie générale
François Aubry, dit Moustache
Atelier costumes
En cours
Maquillage, coiffure
En cours
Accessoires
En cours

Production
Comédie – CDN de Reims

Coproduction
Comédie de Béthune, Théâtre & Centre Dramatique National, ThéâtredelaCité – CDN Toulouse Occitanie, Nouveau Théâtre de Besançon Centre dramatique national, Comédie de Caen – CDN, Théâtre Gérard Philipe, Centre dramatique national de Saint-Denis
(en cours)

L’Arche est éditeur et agent théâtral du texte représenté.

Informations

Création le 8 octobre 2025 à la Comédie – CDN de Reims

Saison À venir
Théâtre

Résumé

Friedrich Schiller a écrit Marie Stuart, tragédie historique en cinq actes, en 1800.
La pièce se concentre sur les derniers jours de Marie Stuart avant son exécution en 1587 et se penche sur le conflit entre Marie Stuart et la reine Élisabeth 1ère d’Angleterre, en mettant en lumière les dilemmes politiques, religieux et personnels auxquels elles sont confrontées.
Marie Stuart, reine d’Écosse emprisonnée en Angleterre depuis dix-huit ans, est accusée de comploter contre la reine Élisabeth. Marie, catholique, représente une menace pour le règne protestant d’Élisabeth, car certains la considèrent comme l’héritière légitime du trône d’Angleterre. Elle cherche à obtenir une audience auprès d’Élisabeth pour plaider sa cause. Élisabeth, tiraillée entre son devoir de reine et ses doutes personnels, hésite à ordonner l’exécution de Marie, craignant de ternir sa propre image et d’encourager la colère des catholiques européens…

Note d'intention

En 2018, je montais Iphigénie de Jean Racine qui mettait en scène trois femmes au cœur d’un univers exclusivement masculin, obéissant aux dieux, sacrifiant l’humanité à la raison d’État et aux ambitions personnelles. Depuis j’ai essentiellement travaillé sur des écritures contemporaines anglaises, des scénarios redoutables, des écritures rythmiques, incisives et précises, qui amènent du sens, de l’émotion, de l’humour et abordent les questions politiques et sociétales qui me traversent. Avec ces dramaturges, je dissèque depuis plusieurs années le rapport au pouvoir au sein de la famille, du couple, ou d’une communauté, avec une obsession probable sur la place des femmes dans tout ça.
Quand j’ai découvert Marie Stuart, je ne connaissais pas du tout Schiller, et j’ai été saisie dès la première lecture par le rythme haletant de son écriture, et bien que nous en connaissions l’issue, le suspens nous tient en haleine jusqu’à la fin. Cette pièce, ancrée dans la réalité historique de l’Écosse et de l’Angleterre, confrontant deux magnifiques personnages féminins cernés par de nombreux conseillers masculins, est donc un thriller, magistralement construit, inspiré de faits réels et documentés, qui devient finalement une œuvre de fiction dans laquelle se côtoient le concret et la poésie, le drame romantique, la pièce politique, et une réflexion plus philosophique sur l’individu et la liberté face au destin, au fanatisme religieux et à la raison d’Etat.
C’est une œuvre passionnante sur tous les points, tentant de s’affranchir du sujet « réel », historique, qui est la base même de son existence. Car Schiller, en s’appuyant sur les faits connus à son époque, les suivant comme des indices, réécrit librement l’Histoire, ou du moins l’interprète, et invente des personnages, des situations qui ne se sont jamais produites, il écrit du théâtre.
Avec l’équipe de créateurs qui m’accompagne depuis plusieurs années, nous avons développé, au fil des créations, une esthétique commune singulière toujours au service du texte. Nous cherchons à créer, pour ce projet, un dialogue esthétique entre les costumes prenant en charge la dimension historique sans en être complètement une reconstitution, et un espace plus contemporain, une cage protéiforme, où la prison de Marie finira par être aussi celle d’Élisabeth. L’image, la vidéo, nous permettrons de transformer l’espace intérieur vers l’illusion d’un extérieur possible et des fantômes d’une vie passée qui attirent Marie vers son inexorable destin.
Chloé Dabert, septembre 2024