OISEAU
Distribution
Production
la POLKa
Coproduction (en cours)
CRPJ 72 – Réseau jeune public de la Sarthe
L’Estive – Scène nationale de Foix et d’Ariège
ThéâtredelaCité – CDN Toulouse Occitanie
Avec l’aide au montage ARTCENA
Texte lauréat de l’aide à la création de textes dramatiques, du Prix Plato 2021
Avec le soutien de La Chartreuse – CNES
OISEAU fait l’objet d’une adaptation pour la télévision (adaptation et réalisation Anna Nozière – Production Komadoli)
Informations
Résumé
Mustafa a perdu son papa, Paméla a perdu son chien. Quand ils rencontrent la petite Françou, une gamine de CP qui sait comment on va de l’autre côté, l’espoir de revoir leurs disparus les gagne. Commence une drôle d’aventure, qui va entraîner leurs camarades de classe et affoler les adultes…
Édito
Je travaille depuis 3 ans sur les relations singulières et parfois très inventives qu’entretiennent les vivants avec leurs défunts.
Quand on commence à parler des personnes qu’on aime et qui sont décédées, tout le monde a quelque chose à dire, à raconter. Nos enfants ne devraient pas être exclus de ces échanges. Ils ont grandi avec Vigipirate, avec le coronavirus, ils ont perdu une grand-mère, un chat ou un chien, et parfois même – c’est le cas d’un enfant par classe – un de leurs parents ou les deux. Nous avons le devoir de partager avec eux des récits où la mort fait partie de la vie.
C’est ce que réclament les enfants d’OISEAU. Ils ont besoin que les adultes leur parlent et ils revendiquent eux-mêmes la parole. Ils veulent être considérés pour leur intelligence, leur capacité à faire face. À défaut, ils inventent un monde fantastique où morts et vivants se parlent, qui gagne bientôt la réalité, ils entrainent toute l’école. Ils créent un tsunami. Et l’on rit de voir leurs parents, leurs enseignants ou leur directrice affolés par tant d’audace, par tant de liberté.
Partout où il est lu en ce moment, OISEAU reçoit un accueil formidable. Cet enthousiasme, me semble-t-il, montre combien nous avons le désir de sortir de ce qui est mortifère, de nous parler, de nous amuser ensemble, de faire rentrer la vie comme un oiseau par la fenêtre, et je suis heureuse d’y participer. C’était mon but. Parler de la mort c’est évidemment parler de ce qu’il y a de plus vivant en nous. De plus grand que nous, aussi, ce qui est fort à partager.
Anna Nozière – Juillet 2021