Race d’EpThéâtredelaCité

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Saison 2025-26
 

Race d’Ep

Réflexion sur la question Gay
Conception
Simon-Elie Galibert / venir faire
D’après
La mort difficile de René Crevel (1929) et Génie Divin et LXiR de Guillaume Dustan
Spectacle accompagné par le
ThéâtredelaCité

Distribution

Conception
Simon-Elie Galibert / venir faire
D’après
La mort difficile de René Crevel (1929) et Génie Divin et LXiR de Guillaume Dustan
Spectacle accompagné par le
ThéâtredelaCité
Avec
Thomas Gonzalez, Guilhem Logerot, Angie Mercier, Roman Kané et Claire Toubin
Dramaturgie
Rachel de Dardel
Scénographie et costumes
Marjolaine Mansot
Régie générale et création vidéo
Typhaine Steiner
Chorégraphie
Yumi Fujitani
Lumière
Louisa Mercier
Son
Felix Philippe
Production et administration
Claire Delagrange

Production
venir faire

Coproduction
Comédie de Béthune – CDN Hauts-de-France, ThéâtredelaCité – CDN Toulouse Occitanie, (en cours)

Ce projet bénéficie de l’aide à la production de La Fondation Porosus.

Soutiens
T2G – CDN Gennevilliers, Le CentQuatre – Paris, La Fonderie – Le Mans, Studio Théâtre de Vitry, (en cours)

Avec le soutien du Jeune Théâtre National

Informations

Durée estimée 2h

Création fin 2025 à la Comédie de Béthune – CDN Hauts-de-France

Saison À venir
Théâtre

Résumé

Race d’Ep est un spectacle performatif sur la question homosexuelle, du début du XXème à nos jours.
Le spectacle prend appui dans son écriture sur les œuvres de René Crevel, Guillaume Dustan, Didier Eribon et d’autres…
Notre désir central à travers ce projet est d’écrire un spectacle qui explicite ses articulations intellectuelles et sociologiques.
Enchâsser un roman dans d’autres matières sociologiques et militantes, l’utiliser comme une matière fictionnelle, « étude de cas », dans un travail sociologique pour créer une grille de lecture contemporaine sur une fable passée mais aux mécanismes toujours opérant.
Montrant en les confrontant, leurs points communs, et leurs divergences ; interrogeant ainsi activement, l’ici et maintenant de la question gay.
Le spectacle se veut explicite, et sans ambiguïté politique, il nomme l’impensé, l’actuel de la domination hétéronormative et son implication dans la construction d’un « identité » homosexuelle.
Traitant avec distance un théâtre a priori social nous travaillerons à l’oscillation entre la représentation de la question homosexuelle et sa pensée au présent.
La question de l’incarnation sera sans cesse bousculée par trois protagonistes masculins, issus de la communauté gay / queer, performeurs autant que comédiens, qui procéderons à la fois comme figures de la fiction et à la fois à la manière de parques de la question gay.
Oscillant entre l’intérieur et l’extérieur de l’incarnation au premier degré, l’instabilité de la représentations, son excessive joie et ses phases volontaires de manque de rythme procéderont de la traversée émotionnelle d’un corps contraint, forcé, étouffé mais revendicateur.
Guillaume Dustan à travers Lxir, ou Génie Divin, viendra constituer une sorte de paroxysme au spectacle, une conclusion, potentiel appendice puissant, revendicatif politique et  provocateur.
Sous forme monologuée on tentera par lui, de maintenir la question homosexuelle au chaud de la pensée et dans l’intensité de l’expression.
Notre recherche aura pour outils la multiplicité des théâtralités dans une seule et même représentation : la plongée dans une œuvre romanesque, avec tout ce que ça implique d’immersion. Mais aussi une grille de lecture, un lien, clair, un filtre, et radical avec notre présent, présent sous forme graphique au plateau : des écrits visibles, lisibles, qui seront détournés ensuite par les jeux langagiers de Dustan.
La sociologie, la poésie, l’art de l’affiche politique seront convoqués et mélangés pour dépeindre l’absence d’identité stable et l’équilibre entre la douleur et la joie de cette situation.
Nous appuyant sur trois comédiens performeurs (Thomas Gonzales notamment, le casting étant toujours en cours pour le deuxième et troisième rôle et la présence dans notre équipe de
la chorégraphe Yumi Fujitani, nous tenterons de créer un au-delà à ce collage de matière à l’instar d’un François Tanguy, d’un Philippe Quesne, d’une Gisèle Vienne, d’un Jonathan  Capdevielle, d’un Markus Orhn, nous cherchons le milieu dans lequel se déploiera notre fiction du réel, notre espace méta, rendant à la représentation sa valeur de réel, sa palpabilité.