Catarina et la beauté de tuer des fascistes
Représentations
Distribution
Production Teatro Nacional D. Maria II (Portugal)
Coproduction Wiener Festwochen, ; Emilia Romagna Teatro Fondazione (Modena) ; ThéâtredelaCité – CDN Toulouse Occitanie ; théâtre Garonne Scène européenne Toulouse ; Festival d’Automne à Paris ; Théâtre des Bouffes du Nord ; Teatro di Roma – Teatro Nazionale ; Comédie de Caen ; Théâtre de Liège ; Maison de la Culture d’Amiens ; BIT Teatergarasjen (Bergen) ; Le Trident – Scène-nationale de Cherbourg-en-Cotentin ; Teatre Lliure (Barcelona) ; Centro Cultural Vila Flor (Guimarães) ; O Espaço do Tempo (Montemor-o-Novo)
Soutiens
ONDA ; Almeida Garrett Wines ; Cano Amarelo ; Culturgest ; Zouri Shoes
Remerciements
Magda Bizarro,
Mariana Gomes,
Rui Pina Coelho,
Sara Barros Leitão et Pedro Gil, qui, même n’étant plus sur scène avec nous, seront toujours Catarina
Le spectacle comprend des chansons de Hania Rani (Biesy et Now, Run), Joanna Brouk (The Nymph Rising, Calling the Sailor), Laurel Halo (Rome Theme III et Hyphae) et Rosalía (De Plata, feat. Raul Refree)
Informations
La Salle
Durée 2h30
Spectacle en portugais surtitré en français
Résumé
Cette famille tue des fascistes. C’est une tradition suivie, sans exception, par chaque membre de la famille depuis plus de 70 ans. Aujourd’hui, ils se réunissent dans une maison à la campagne, au sud du Portugal. La plus jeune de la famille, Catarina, va tuer son premier fasciste, kidnappé exprès à cet effet. C’est un jour de fête, de beauté et de mort. Cependant, Catarina est incapable de tuer ou se refuse à le faire. Un conflit familial éclate, suivi de plusieurs questions. Qu’est-ce qu’un fasciste ? Y aurait-il une place pour la violence dans la lutte pour un monde meilleur ? Pouvons-nous violer les règles de la démocratie pour mieux la défendre ?
Journal
On pourrait toutes et tous, d’emblée, s’interroger à nouveau sur le sens du mot, mais ce serait devoir faire un trop long retour, ici, sur des siècles de luttes, débats, manifs et victoires (tout de même) menés par les femmes pour dénoncer les inégalités qui les entravent et les violences qui leur sont faites. Féministes nous le sommes, encore et toujours, résolument, par conviction et par nécessité. Féministes vous dev(ri)ez l’être, ostensiblement, solidairement, en toutes occasions, vous, nos déclarés-alliés, les hommes. Jusqu’à ce qu’en tout nous soyons – tranquillement et toute colère bue – vos égales. Alors, à défaut de redéfinir encore une fois le terme et de perdre un temps précieux à redessiner les contours d’une liberté qu’on veut au contraire de droit, inaliénable et sans limites, penchons-nous sur ce que le théâtre s’engage à faire entendre de cette voix des femmes.