Tarquin
Représentations
Distribution
Production
La vie brève – Théâtre de l’Aquarium
Coproduction
Nouveau théâtre de Montreuil – CDN, Le Théâtre de Lorient – CDN, La Comédie de Valence – CDN Drôme-Ardèche, Le Théâtre de Caen, Le Grand T – Théâtre de Loire-Atlantique, ThéâtredelaCité – CDN Toulouse Occitanie
Construction du décor
Le Grand T – Théâtre de Loire-Atlantique
Avec le soutien d’Arcadi Ile-de-France, de la SPEDIDAM et du Fonds de Création Lyrique-SACD
Nomenclature
accordéon, bandonéon, clarinettes, saxophone, violon, violoncelle
Musiques additionnelles
Schubert – Stänchen D.920 et O samba e o tango
Remerciements
Angeline Estrade ; et pour la traduction Hélène Kebabdjian et Diane Raillard
Les costumes ont été réalisés en collaboration avec les ateliers du ThéâtredelaCité.
Création le 20 septembre 2019 au Nouveau théâtre de Montreuil – CDN
Informations
La Salle
2h
Résumé
Dans un petit cimetière d’Amérique du Sud, un squelette est sorti de terre. Au fond de la jungle, dans une salle de bain surannée, un homme se lave. Dans un petit coin du commissariat d’Altamira on interroge une jeune fille.
Les restes exhumés sont-ils bien ceux du général Tarquin, personnage maléfique, en cavale depuis des décennies et qui continue à électriser les esprits ? Marta, belle-fille du général, l’une des dernières personnes à l’avoir vu, est interrogée par la juge Ravier, mandatée pour identifier les restes supposés du fugitif. Karl, le fils du général, semble cacher des choses. L’inspecteur Juan de la Cruz, référent local de l’enquête internationale pense que le temps est venu pour lui de prendre le pouvoir. Si le général Tarquin est mort, rien ne dit que son règne ait pris fin.
Entre le cimetière et la salle de bain, c’est toute une société qui cherche à se purifier et se reconstruire. Un sentiment étrange et violent rapproche l’un et l’autre des « enfants » de Tarquin. Tour à tour furieux et mélancoliques, ils vivent ce retour du corps de Tarquin sous les yeux des enquêteurs qui tentent de démêler le vrai du faux.
Au cœur du spectacle, le mythe de Lucrèce, déformé par l’histoire contemporaine, brille dans la forêt amazonienne comme une preuve de la perpétuité du mal.
Journal
En janvier, à la rentrée, le ThéâtredelaCité revisite les grandes figures classiques qui peuplent nos imaginaires et ne cessent de se réinventer jouant à saute-mouton avec les siècles, les éclairant de leur lointaine étrangeté de feux toujours renouvelés. Des histoires joyeuses, troubles, sombres, édifiantes, bouleversantes, drôles, épiques, dévastatrices… que Jeanne Candel, Bruno Geslin et Maïa Sandoz ont choisi pour nous border en ces temps compliqués. Des mots anciens pour des paroles nouvelles.
En quelques mots…
Présentation
Mais s’il ne m’est pas donné de châtier ici le tyran, d’infliger à l’impie le supplice le plus barbare afin qu’il s’effondre sans vie, je brandirai contre lui une flèche mortelle, et avec fureur et cruauté, j’accomplirai ma vengeance en enfer.
La Lucrezia, Haendel
Elle rassemble plusieurs époques en un seul drame et révèle l’horreur, par détours et métaphores, tel un monstre tapi dans l’inconscient collectif. Chapeau !
Galerie
Pour aller plus loin...
Tous, ils nous offrent tantôt des instants de cocasserie tordante, tantôt des bulles de grâce d’une poésie bouleversante.