Campana
Représentations
Distribution
Production
La Toupie
Coproduction
Le Prato – Pôle National des Arts du Cirque à Lille ; Furies – Pôle National Cirque et Arts de la Rue à Châlons-en-Champagne ; Les 2 Scènes – Scène Nationale de Besançon ; 2 Pôles Cirque en Normandie/La Brèche Cherbourg – Cirque-Théâtre d’Elbeuf ; Cirque Jules Verne – Pôle National Cirque et Arts de la Rue d’Amiens ; L’Agora – Pôle National des Arts du Cirque de Boulazac Nouvelle Aquitaine ; Théâtre Firmin Gémier/La Piscine – Pôle National Cirque d’Ile-de-France ; Le Carré Magique Lannion Trégor – Pôle National Cirque en Bretagne ; La Cascade – Pôle National Cirque Bourg-St-Andéol
Soutien
Ministère de la Culture et de la communication – Direction Générale de la création artistique (aide à la création) et Direction Régionale des Affaires Culturelles Auvergne-Rhône-Alpes (aide au projet) ; Région Auvergne-Rhône-Alpes (aide au projet) ; La SPEDIDAM.
Le Cirque Trottola est conventionné par la Drac Auvergne-Rhône-Alpes.
Informations
Spectacle HORS LES MURS :
à L’Usine, Tournefeuille
Accès détaillé
1h30
À partir de 10 ans
Représentation avec audiodescription, réalisée par Accès Culture, le dimanche 19 septembre à 18h (accueil spécifique dès 17h15).
La représentation sera suivie d’une visite tactile (scénographie et instruments de musique) et d’une rencontre avec l’équipe artistique.
Tarif : 8€
Contact renseignement et inscription
lola@lusine.net
TARIF B
Résumé
Dans Campana, la cloche sonne et le temps passe, inexorablement… Avec leurs instruments, leurs installations et autres machines sonores, Thomas Barrière et Bastien Pelenc sont les compagnons de cordée d’une ascension menée par Titoune, trapéziste et voltigeuse, et Bonaventure Gacon, acrobate et clown. Ces deux interprètes fascinants et terriblement attachants nous ouvrent un monde merveilleux d’exploits et de petits riens, d’instants furtifs où une mimique, un regard ahuri ou un dos vouté nous arrachent autant de rires que de larmes.
Journal
C’était en mai 2021. Je revenais au théâtre pour la première fois après des semaines de confinement et des mois de fermeture des établissements culturels. Le ThéâtredelaCité
rouvrait et donnait la dernière création de la compagnie Baro d’evel, Falaise.
J’avais, enfin, le plaisir de me retrouver dans le ventre de la salle obscure, dans un confinement aussi volontaire qu’éphémère, qui n’était plus isolement et distanciation sociale, mais rapprochement et rassemblement avec d’autres qui avaient fait, au même moment, le même choix que moi.
De Falaise, je retiens une image, en lever de rideau : un pied, chaussé d’un gros soulier, troue brutalement la muraille qui s’élève autour du plateau. Le coup est franc, puissant : il arrache des gravats crayeux et ouvre une brèche par laquelle passe bientôt un corps que l’on entend marmonner des choses incompréhensibles, dans un parler oscillant entre langue d’Espagne et langue de la folie.
Je pouvais interpréter ce coup de pied initial de deux façons : comme une libération, que venait immédiatement confirmer un vol d’oiseaux, passant soudain d’un coup d’aile de coulisse à coulisse, ou comme un geste de destruction dans une scénographie qui est peu à peu percée, dégradée, détruite par d’autres pieds et jambes qui la mettent en ruines.
Les arts corporels sont une chance pour le théâtre car ils lui ouvrent un champ, voire des outils de réinvention et d’inspiration.
Photos
Présentation / Entre deux réunions
À écouter
France Culture – La Dispute par Arnaud Laporte
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