L’Île d’Or
Représentations
Distribution
Coproduction Théâtre du Soleil ; Théâtre National Populaire
Avec le soutien du Kyoto Prize – Inamori Foundation et de Park Avenue Armory
Spectacle présenté par le ThéâtredelaCité en partenariat avec Odyssud – Blagnac
Avec le soutien exceptionnel de Toulouse Métropole et de la Région Occitanie
Informations
Résumé
Un jour, pris dans une tempête politique, le Théâtre d’Or rompt les chaînes et les amarres et devient l’Île d’Or. Son or n’est pas celui des mines et des banques, il est celui de l’hospitalité, l’or innocent qui permettra d’organiser une grande Fête. Des quatre coins du monde, on débarque. Tous et toutes viennent mettre leurs colères en musique, les jouer, les transformer et les faire entendre. Un seul mot d’ordre : faire valoir à tout prix la culture du cœur contre celle du pouvoir et des assassins de l’esprit pour tenter, peut-être, d’éclaircir le chaos du monde.
On pourrait considérer le motif insulaire comme le fil doré du travail d’Ariane Mnouchkine. Récemment, dans sa pièce Les Naufragés du Fol Espoir, un équipage hétéroclite faisait naufrage sur une île. Migrants, socialistes utopistes, bagnards et notables se trouvaient face à la possibilité d’édifier une société nouvelle. Bien avant ce spectacle, il y avait pour Ariane Mnouchkine la révélation d’une île réelle et plurielle, le Japon. En 1963, en jeune passagère avide de découvertes, elle embarque vers l’Est où l’attend un voyage fondateur. Au pays du Soleil-Levant, elle s’émerveille d’un art théâtral d’une simplicité originelle et d’une sophistication formelle extraordinaire. Dans cet archipel où l’existence quotidienne est sans cesse rehaussée en symboles, le théâtre est partout. Les métaphores, la beauté, le langage du corps, tout ici évoque, prédit, incite à penser et déchiffrer. À son retour, elle crée le Théâtre du Soleil. Et voici une nouvelle île, cachée au creux des arbres de La Cartoucherie du Bois de Vincennes. Une expérience artistique utopique, en perpétuelle réinvention.
L’Île d’Or contiendra sans doute la mémoire de toutes ces îles. Un espace où réinventer, un espace où apprendre, un espace où combattre. Et pour cette nouvelle création, une autre île, enfin, viendra se superposer : l’île de Sadoga-shima, au large de la côte ouest du Japon, ancienne terre d’exil pour les lettrés, penseurs ou artistes tombés en disgrâce comme Zeami, le grand maître du Nô. Avec deux compagnons de route, l’écrivaine Hélène Cixous et le musicien Jean-Jacques Lemêtre, Ariane Mnouchkine dirigera trente-cinq comédiens, hommes et femmes de tous âges et de toutes nationalités.
Sidonie Fauquenoi
Journal
Depuis presque de soixante ans, Ariane Mnouchkine remet l’art du théâtre sur le métier. Jamais, elle n’abandonne l’idée d’en explorer les profondeurs, d’en rechercher l’essence. De cette longue expérience, elle nous transmet aujourd’hui certaines de ses réflexions.
La passion du théâtre d’Ariane Mnouchkine s’est révélée lors de son voyage initiatique en Asie en 1963. C’est aussi au cours de cette expédition qu’est née sa fascination pour le Japon dont émerge aujourd’hui L’Île d’Or. Le voyage en Asie ou l’acte fondateur…
La vie d’Ariane Mnouchkine est intimement liée à l’histoire du Théâtre du Soleil, ce lieu unique au monde qui, depuis plus de soixante ans, partage avec le public sa grande utopie théâtrale. Voici comment a débuté l’épopée…
Tous les soirs, juste avant d’aller ouvrir la porte de notre théâtre, je rappelle aux jeunes femmes et jeunes gens qui viennent nous aider à servir les repas des spectateurs : « Mesdames et messieurs, attention, attention, notre théâtre va ouvrir ! » Et quand je suis très gaie, je dis même : « Attention, attention, notre beau théâtre va ouvrir ! » et tout le monde sourit derrière le bar. Quand parfois un événement extérieur nous a angoissé, et Dieu sait si nous avons eu à Paris, ces dernières années, des événements angoissants et cruels, j’ajoute : « Je vous rappelle que nous avons charge d’âmes » et me murmure à moi-même : « comme toujours ».
Avoir charge d’âmes et en être conscient. S’engager à avoir charge des âmes les uns des autres. Ne serait-ce pas, après tout, un projet politique et social, suffisant ? N’est-ce pas ce que « Liberté, Égalité, Fraternité » veut vraiment dire sur les frontons français ?
Comment naît une vocation ? Comment, un beau jour, s’impose-t-elle à soi avec une telle force qu’elle emporte tout sur son passage et transforme une vie ? Où se nichent les origines mystérieuses d’une passion ? Ariane Mnouchkine nous livre ici les clés de son amour fou du théâtre…
Accueillir le Théâtre du Soleil, c’est aussi avoir la chance de rencontrer Ariane Mnouchkine, découvrir son parcours exceptionnel, apprendre de son expérience. Il suffit de retracer sa carrière et l’impressionnante liste de ses créations pour comprendre déjà qu’à travers elle, c’est plus de soixante ans de l’histoire du théâtre qui s’offre à nous…
Pourquoi être partenaire de la venue de L’Île d’Or au ThéâtredelaCité ?
Anna Diaz et Sébastien Bétous sont respectivement régisseuse générale et directeur technique adjoint en charge du bâtiment et des services généraux au ThéâtredelaCité. C’est à eux que revient la précieuse mission d’organiser la venue technique de L’Île d’Or, un véritable challenge permis grâce à l’implication de l’ensemble de l’équipe du théâtre ainsi que de nombreux intermittents. Quand on s’apprête à recevoir le Théâtre du Soleil, il ne s’agit pas seulement d’accueillir un spectacle, mais de recréer un monde…
Ariane Mnouchkine et le Théâtre du Soleil jettent l’ancre à Toulouse. Pendant un mois, ils investissent entièrement le ThéâtredelaCité pour faire vivre au public une expérience hors du commun. Ariane Mnouchkine et les 35 interprètes de L’Île d’Or nous embarquent pour un voyage inoubliable. Un hall transformé en une immense cantine japonaise emporte les spectatrices et spectateurs, dès leur arrivée au théâtre, vers une odyssée onirique, jusqu’aux confins du Japon : L’Île d’Or .
Ce journal est celui d’Ariane Mnouchkine. Vous trouverez au fil de ces pages ses propos, ses témoignages, ses réflexions sur l’art et sur le monde, tout ce qui l’a menée un jour à créer L’Île d’Or. Nous avons souhaité que ces quelques feuillets vous donnent à vivre et à rêver la grande utopie théâtrale que la cheffe de troupe du Théâtre du Soleil cultive depuis près de soixante ans.
Informations importantes
Comme au théâtre de la Cartoucherie à Vincennes où réside le Théâtre du Soleil, dès votre arrivée au théâtre le jour de votre représentation, vous devrez choisir votre fauteuil sur le plan de salle accessible à l’accueil. Les portes du ThéâtredelaCité ouvriront dès 18h30 (ou 12h30 le weekend), soit 1h30 avant chaque spectacle, l’occasion de commencer votre voyage vers L’Île d’Or en profitant de la cantine japonaise et de la grande librairie du Soleil installées dans le hall.
Tarifs 40€ et 30€* (*tarif réduit)
Journal – Numéro spécial "L'Île d'Or" – Novembre 2022
Immergez-vous dans l’histoire du Théâtre du Soleil, la création de L’Île d’Or et découvrez des extraits d’entretiens avec Ariane Mnouchkine !
Aperçu / Rencontre avec Ariane Mnouchkine
Intégrale / Rencontre avec Ariane Mnouchkine
L'Île d'Or
Le Théâtre du Soleil à Toulouse
Trente ans après leur dernière venue à Toulouse, Ariane Mnouchkine et le Théâtre du Soleil seront de retour en novembre 2022. Pendant un mois, le ThéâtredelaCité sera complètement habité et investi par la troupe du Soleil pour faire vivre au public une expérience totale et hors du commun. Ariane Mnouchkine et les 30 interprètes de L’Île d’Or nous embarqueront pour un voyage aussi fabuleux qu’inoubliable. Un hall transformé en une immense cantine japonaise portera les spectateurs et spectatrices, dès leur arrivée au théâtre, vers une odyssée onirique jusqu’aux confins du Japon : L’Île d’Or.
Une création collective, dirigée par la grande Ariane Mnouchkine, une des références absolues du théâtre à la fois exigeant et populaire en France qui, pourtant, n’était pas venue à Toulouse depuis 1992.
Sylvie Roux – La Dépêche du Midi
Ariane Mnouchkine
Ariane Mnouchkine est née en 1939 à Boulogne-Billancourt. Dès la fin des années 1950, elle se lance dans l’aventure théâtrale qu’elle conçoit forcément comme une aventure collective. Ariane Mnouchkine fonde avec des proches et dans un esprit communautaire le Théâtre du Soleil en 1964. Cette troupe, qui se veut plus qu’une simple compagnie, prend le statut de Scop (Société Coopérative de Production). Ses créations se font immédiatement remarquer et seront présentées dès 1969, avec Les Clowns, au Festival d’Avignon. Après le succès de 1789 au Piccolo Teatro de Milan, la troupe est à la recherche d’un lieu où présenter le spectacle au public français. Elle décide de le faire au sein des anciens entrepôts d’armements de la Cartoucherie du bois de Vincennes où il avait été répété.
La troupe se distingue par des choix de pièces engagées et ancrées dans des questions de société. Le travail d’Ariane Mnouchkine est également très influencé par le théâtre oriental. Le Théâtre du Soleil met en scène aussi bien des auteurs classiques (Shakespeare, Echyle, Molière, etc.) que contemporains (Hélène Cixous) tout en restant fidèle à la création collective.
En 2003, la troupe monte Le Dernier Caravansérail (Odyssées) création collective inspirée de récits de migrants échoués à Sangatte. En 2016, la pièce Une chambre en Inde écrite en collaboration avec Hélène Cixous est couronnée de deux Molières.
Ariane Mnouchkine est également réalisatrice de cinéma. En 1978, elle réalise Molière ou la vie d’un honnête homme, un film fleuve de plus de quatre heures. Depuis 1999, elle adapte au cinéma plusieurs des créations de la troupe.
En 2009, Ariane Mnouchkine reçoit à Oslo le prix international Henrik Ibsen pour l’ensemble de son œuvre. En août 2017, c’est la ville de Francfort qui lui décerne le prestigieux Goethe Preis. La Fondation Inamori lui décerne en 2019 le Kyoto Prize dans la catégorie Arts et Philosophie. Créée sur un modèle proche du prix Nobel, cette distinction internationale vient reconnaître la contribution significative de personnalités pour « l’amélioration de l’humanité » dans les domaines de la science, de la culture et de la technologie.
En novembre 2021, elle crée L’Île d’Or à la Cartoucherie.
En quelques mots…
Le ThéâtredelaCité et Odyssud s’associent pour l’accueil événementiel du Théâtre du Soleil et d’Ariane Mnouchkine pour le spectacle L’Île d’Or, présenté au ThéâtredelaCité.
Dans le cadre de sa saison hors les murs, Odyssud est engagé comme partenaire auprès du ThéâtredelaCité, afin de permettre à un plus large public de découvrir l’univers absolument unique du Théâtre du Soleil, dont la précédente venue à Toulouse remonte à 30 ans. Ce partenariat est une nouvelle et belle concrétisation du développement des partenariats métropolitains.
Nous sommes heureux·ses d’avoir pu concrétiser ensemble ce projet exceptionnel, porté par une équipe artistique composée de près de 70 artistes et technicien.ne.s, pour une longue série de 16 représentations à Toulouse.
Les équipes du ThéâtredelaCité – Centre Dramatique National Toulouse Occitanie et d’Odyssud, Blagnac – Scène Conventionnée d’Intérêt National souhaitent la bienvenue au Théâtre du Soleil et, à vous, cher public !
Distribution complète
Le musicien à tous les instruments Jean-Jacques Lemêtre
Et son assistante Marie-Jasmine Cocito en alternance avec Clémence Fougea
La musicienne à la percussion Ya-Hui Liang
La musicienne aux flûtes Andréa Marchant Fernandez
CORNÉLIA ET SES COMPATRIOTES
Cornélia Hélène Cinque
Gabriel, son ange-gardien Sébastien Brottet-Michel ou son joker Tomaz Nogueira
Mme Spinoza, sa professeure Shaghayegh Beheshti
Mme Miette, sa mère Juliana Carneiro da Cunha
Zélita, l’aide-soignante Eve Doe Bruce
LES HABITANTS DE L’ÎLE ET QUELQUES INTRUS
Yamamura Mayumi, maire de Kanemujima Nirupama Nityanandan
Anjyu, son amie et bras droit Juliana Carneiro da Cunha en alternance avec Judit Jancsó
Kaito, son secrétaire Omid Rawendah
Akira, le gardien Farid Gul Ahmad
Amano Buemon, l’architecte Vincent Mangado
Amano Kokichi, son père, comptable de la mairie Seietsu Onochi
La marchande de tsuke-age Dominique Jambert
Takano, le premier adjoint et opposant à la maire Georges Bigot en alternance avec Sayed Ahmad Hashimi et Shafiq Kohi
Katsuko, sa fille Judit Jancsó en alternance avec Andréa Marchant Fernandez
Watabe, le deuxième adjoint et opposant à la maire Maurice Durozier
Maître Hirokawa, son avocat Duccio Bellugi-Vannuccini
Tomoko, une fonctionnaire municipale Judit Jancsó en alternance avec Alice Milléquant
Masa San, libraire et metteur en scène amateur Arman Saribekyan
Melle Etsuko, passionnée de russe et de Nô Dominique Jambert
Junichiro, le pêcheur, danseur amateur de Nô Vincent Mangado
Shinichiro, son frère, le pêcheur, chanteur amateur de Nô Agustin Letelier
Jean-Philippe Dupont-Smith, le Français Martial Jacques
LA GRANDE RÉGIE
Sayaka, la grande régisseuse Aline Borsari en alternance avec Julia Marini
La Brigade des kurogos Arman Saribekyan, Aline Borsari, Shafiq Kohi, Miguel Nogueira, Vijayan Panikkaveettil, Sayed Ahmad Hashimi, Farid Gul Ahmad, Judit Jancsó, Martial Jacques, M.W. Brottet, Xevi Ribas, Agustin Letelier, Ya-Hui Liang, Reza Rajabi, Andréa Marchant Fernandez, Taher Akbar Baig, Samir Abdul Jabbar Saed, Maurice Durozier, Omid Rawendah, Julia Marini, Lucia Leonardi, Tomaz Nogueira, Ariane Hime, Astrid Grant aidés par tous les personnages.
RADIO WASABI
Izumi Dominique Jambert
Hiromi Alice Milléquant
LE GRAND THÉÂTRE DE LA PAIX, TROUPE PROCHE-ORIENTALE
Hadassah, sociétaire du GTP Andréa Marchant Fernandez
Mahmoud, son mari et sociétaire du GTP Samir Abdul Jabbar Saed
Jamila, la dromadaire, guidée par Xevi Ribas
Et Soleyman, transfuge de la troupe afghane Sayed Ahmad Hashimi
LA TROUPE DES MARIONNETTISTES
Daigoro, le maître des marionnettes Duccio Bellugi-Vannuccini
Kieki, sa sœur aînée Juliana Carneiro da Cunha en alternance avec Judit Jancsó
Sachiko, sa sœur cadette Nirupama Nityanandan
Yoshi, le disciple Vincent Mangado
Masaki, l’élève Shafiq Kohi avec Kaito, Omid Rawendah en renfort
Kazuo, l’autre élève Xevi Ribas
Deux élèves manipulateurs Reza Rajabi, Miguel Nogueira
Et en renfort, Sayed Ahmad Hashimi qui manipule l’empereur
LA DÉMOCRATIE, NOTRE DÉSIR, TROUPE DE HONG KONG
Teng, la metteure en scène M.W. Brottet
Waï Sébastien Brottet-Michel ou son joker Tomaz Nogueira
Kin Martial Jacques
Les quatre acteurs qui jouent les policiers chinois Reza Rajabi, Sayed Ahmad Hashimi, Miguel Nogueira, Xevi Ribas
Les deux acteurs qui jouent les deux amants en Chine Reza Rajabi, Taher Akbar Baig
La voix de la tante Candice
LES TROIS KUROGOS CHANTANTES
Thérèse Spirli
Judit Jancsó
Julia Marini
LA TROUPE MUNICIPALE DES PETITES LANTERNES DÉMOCRATIQUES
Seiko, qui joue la tenancière de l’estaminet Eve Doe Bruce
Saburo, l’acteur qui monte au mât Reza Rajabi
Haneki, le vrai opposant à la maire, qui jouera ensuite le premier kamikaze Seki Yukio Shafiq Kohi
Naoki, l’autre opposant Sayed Ahmad Hashimi
Okamé, sa femme très portée sur le saké Dominique Jambert
Et Kaito, le secrétaire qui joue le tenancier Omid Rawendah
LA TROUPE PARADISE TODAY
Les deux Français obstinément fidèles à leur époque,
Adam Maurice Durozier
Robert Martial Jacques
LA DIASPORA DES ABRICOTS, TROUPE AFGHANE EN EXIL
Alizadah, l’exilé afghan au Japon Taher Akbar Baig
La voix de l’agence Kohira au téléphone Mio Teycheney-Takashiro
Soleyman le chef des copains et le machiniste du volcan Sayed Ahmad Hashimi
Les autres copains Shafiq Kohi, Farid Gul Ahmad, Reza Rajabi, Julia Marini, Miguel Nogueira
LA TROUPE NOTRE DAME DU THÉÂTRE SOCIALISTE BRÉSILIEN
Marietta, la metteure en scène Juliana Carneiro da Cunha en alternance avec Andréa Marchant Fernandez
Rosa, l’assistante, qui joue Rita au téléphone et qui, ensuite, chante Julia Marini
Michelle, qui joue la femme de Nogueira Judit Jancsó
Zeca, qui joue Nogueira, affairiste milliardaire Agustin Letelier
Nanda, qui joue la mère de Nogueira Nirupama Nityanandan
LES TAMBOURINAIRES VELLÉITAIRES
Ya-Hui Liang, Thérèse Spirli, M.W. Brottet, Dominique Jambert, Judit Jancsó, Julia Marini, Alice Milléquant
Et aussi
La bruiteuse des bains Dominique Jambert
Le deuxième kamikaze Sayed Ahmad Hashimi
Le chant du kurogo du yacht brésilien est chanté par Marie-Jasmine Cocito
Les primates Arman Saribekyan, Miguel Nogueira
Les échassiers Miguel Nogueira, Arman Saribekyan, Reza Rajabi
L’espace a été proposé par Ariane Mnouchkine et élaboré par :
David Buizard qui a dompté toutes sortes de bois, de vis et de matières, sous terre, au sol et en l’air. Les murs, portes, fenêtres, les châssis et chariots et tant d’autres choses, sont de ses mains et de celles de Martin Claude, Kaveh Kishipour, Nina Polisset, Florent Daguenet, Clément Vernerey et Aref Bahunar,
Kaveh Kishipour et Martin Claude qui ont dompté toutes sortes de métaux et de ciments, sous terre, au sol et en l’air. Les chariots, les engins volants ou terrestres, et tant d’autres choses, sont de leurs mains et de celles de David Buizard, Pierre Bellivier, Richard Triballier, Clément Vernerey et Aref Bahunar,
Elena Antsiferova qui a peint le décor, des sols aux plafonds, conçu des dizaines de trompe l’œil, la fresque de l’accueil, fabriqué tant d’autres choses, assistée par Justine Louvel, Sibylle Pavageau, et pour les volatiles par Alex Sander Dos Santos, Laureen Roumégiéras,
Virginie Le Coënt et Lila Meynard qui ont conçu et mis en œuvre les lumières du spectacle et de l’accueil avec Geoffroy Adragna qui a fabriqué les enseignes de l’accueil, des lampes, des centaines de petites lanternes et tant d’autres choses avec leur aide et celle d’Antoine Giovannetti,
Diane Hequet qui a dompté et mis en œuvre les images du lointain qu’elle a traitées avec Elena Antsiferova, d’après les œuvres de Torii Kiyomitsu, Utagawa Kunisada, Utagawa Hiroshige, Utagawa Kuniyoshi, Toyohara Kunichika, Iseya Kanekichi, Kobayashi Kiyochika, Utagawa Yoshitora, Migata Toshihide et Hasui Kawase. Elle les gouverne chaque soir en alternance avec Marie Constant,
Philippe Ngo Quang Thu a été leur assistant technique, ainsi que Vincent Sanjivy, avec l’aide de Anastasiia Ternova,
Ysabel de Maisonneuve a teint et irisé les océans de soie,
Chloé Bucas et Haroon Amani ont tendu des kilomètres de toile, avec l’aide de Onkar Karon,
Erhard Stiefel a créé et fabriqué les marionnettes, avec l’aide de Simona Grassano,
Marie-Hélène Bouvet, Nathalie Thomas, Annie Tran ont fabriqué les costumes, les rideaux du spectacle et de l’accueil, avec l’aide de Haroon Amani,
Jean-Sébastien Merle a conçu et mis en œuvre perruques et coiffures,
Xevi Ribas a fabriqué les accessoires, assisté par Luca Botté-Luce et Cécile Carbonel,
Sébastien Brottet-Michel a chiné une partie du mobilier et réalisé LA chaise d’après la sculpture de Wang Keping,
Thérèse Spirli gouverne chaque soir les sons qu’elle a recueillis avec Marie-Jasmine Cocito, Yann Lemêtre et Jean-Jacques Lemêtre.
MERCI À
Dame Vera Lynn pour We’ll meet again (1939) de Ross Parker et Hughie Charles, The Beatles pour Because (1969) et Caetano Veloso pour Um Indio (1977),
MERCI À
Ovide pour Les Métamorphoses, John Donne pour ses Méditations, Fiodor Dostoïevski pour Crime et châtiment, Anton Tchekhov pour Les Trois Sœurs et La Cerisaie, Rainer Maria Rilke pour son poème sans titre dédié à Léonie Zacharias, Jorge Luis Borges pour ses Poèmes d’amour, Ahmad Shamlou pour son poème L’Impasse, Liu Xiaobo pour ses Élégies du 4 juin, Jane Goodall, pour sa sagesse.
Marine Dillard a peint le fronton de la scène d’après une estampe de Hiroshige, Shichifukujin (Les sept Dieux du Bonheur). Puis, elle et Anne-Sophie Raimond ont peint les Shishi de l’accueil en harmonie avec Catherine Schaub-Abkarian et Noriko Koma d’après le recueil de dessins de Hokusai, Nisshin Jomatsu-zu (Les danses du lion),
Noriko Koma a calligraphié tout ce qu’il y avait à calligraphier,
Alexandre Zloto a inlassablement assisté Ariane, jour après jour, pour le meilleur et pour le pire. Il a aussi puissamment aidé les comédiens par sa présence patiente, compétente et affectueuse,
Mio Teycheney-Takashiro a non seulement été notre méticuleuse et infatigable interprète, mais elle a, avec une vigilance impitoyable, guetté nos erreurs, traqué nos faiblesses et tenté de les réparer. Elle a, sans cesse, veillé sur la qualité de la compréhension réciproque entre nos maîtres et professeurs japonais et nous et, sans faillir, elle a assisté et même guidé Ariane en ce sens,
Kinué Oshima est notre maître de Nô,
Tadashi Ogasawara est notre maître de Kyogen, assisté par son fils Hiroaki Ogasawara,
Hayato Otsuka est notre maître de Taiko,
Hiromi Yokozawa, Kôtaro Nakajima, Einojô Hayase, Ai Hirasawa du théâtre Zenshin-za sont nos professeurs de Kabuki,
Miho Kato est notre professeure de japonais,
Thomas Bellorini est notre professeur de chant,
Ido Shaked est notre professeur d’hébreu,
Françoise Berge est, depuis toujours, notre professeure de diction,
Dominique Palmé a été l’interprète très savante de Kinué Oshima, de Tadashi Ogasawara et de Hiromi Yokozawa, Kôtaro Nakajima, Einojô Hayase et Ai Hirasawa,
Marie Holzman et Françoise Lauwaert ont été, pour nous, les bouleversantes éclaireuses des sombres secrets de la Chine,
Amanda Tedesco assistée par Lucile Cocito a capté des centaines d’heures de répétitions et les a classées,
Marie Constant a transcrit des dizaines de versions des scènes avec l’aide de Flávia Lorenzi, Eugénie Agoudjian, et gouverne les sous-titres, en alternance avec Lucile Cocito, Amanda Tedesco et Alexandre Zloto,
Nous avons tous reçu l’aide puissante et indispensable des diverses brigades d’amis venus du monde entier, d’assistants expérimentés ou de stagiaires encore novices et dont la gentillesse et l’aide sont inestimables :
Au bois
Jessy Hurot, Thomas Verhaag, avec l’aide de Zacharie Charlier, Justine Colas, Marie Colmaire, Manon Ellinger, Elena Grateau, Adèle Hamelin, Antoine Jal, Elina Jevanoff, Axelle Johannin, Yijun Li, Camille Magne, Julien Monnet, Tristan Naillon, Idalina Pereira Neves, Jade Segard, Lola Seiler, Romane Perron, et les élèves du Lycée des Métiers du Bois Léonard de Vinci (Paris XVème),
Au fer
Marie Colmaire, Axelle Johannin, Yijun Li, Julien Monnet, Sibylle Pavageau,
Aux costumes
Eva Allègre, Coline Allemand, Mathilde Bailly, Annelyse Berger, Adèle Billy, Clarisse Breton, Pauline Champagne, Cannelle Charlanes, Solène Corvasier, Ariane Faye, Mathilde Herbinière, Camille Herbst, Nathan Houdre, Anaëlle Leplus, Charlotte Maréchal, Aziliz Métailler, Ariana Peck, Roxanne Pilato et à leur entretien Selma-Sophie Kip,
Aux lumières
Ramin Amiri, Paul Argis, Vincent Gerbault, Ilona Gomez Dinis, Jenny Irma Mebou Vavo, Eloi Pointeau, Coline Yacoub, Ghil Meynard,
Aux peintures et patines
Fabrice Cany, Martin Maniez, Liza Brengues, Joseph de Laubier, Malou Gartin, Lilo Jacob, Donovan Protin, Cléo Ringeval, Emma Valquin, Cécile Carbonel,
Aux brumes et fumées
Miguel Nogueira, Reza Rajabi, Antoine Giovannetti, Geoffroy Adragna,
À la traduction japonaise
Mohamed Ghanem, Yuka Toyoshima,
À la cuisine
Paban das Baul, Samir Hamdoune, Alain Khouani, Suganthi Natarajan, Luis Sagot, Mimlu Sen,
Sans oublier
La brigade des renforts traditionnels de nos amis : Simon Abkarian, Myriam Azencot, Maixence Bauduin, Brontis Jodorowsky, Catherine Schaub-Abkarian, Paul Platel et la troupe des Évadés, Koumarane Valavane et la troupe de l’Indianostrum,
et
La brigade des stagiaires collégiens et lycéens : Judith Bouffier-Devillez, Jeanne Bourva, Lison Crespin, Mell Fleury, Mathilde Gmyrek-Sas, Mae Guillemard, Armelle Le Gouvello, Gabriel Leroy, Ninon Lhôte, Diego Mangado, Nora Mine Cambazzu, Luna Scolari, Lili Toussaint, Beatriz Vernere.
Charles-Henri Bradier, notre co-directeur, s’affairait à toutes les grandes affaires et le fait toujours,
Étienne Lemasson et Pascal Gallepe faisaient et font de même aux complexes affaires administrativo-techniques,
Astrid Renoux gouvernait et gouverne toujours les affaires administratives avec l’aide de Tiphaine de Laurière, Joséphine Supe, et Marie Constant,
Rolande Fontaine ne lâche pas les affaires comptables,
Liliana Andreone, Sylvie Papandréou, Svetlana Dukovska, Mylena Heymann sont toujours aux affaires publiques,
Franck Pendino tient bon les affaires éditoriales,
Maria Adroher-Baus, Sylvain Jailloux font face aux affaires locatives avec les aides alternées de Myriam Azencot, Ariane Bégoin, Marysol Gomez, Mylène Ibazatène, Nadine Le Lirzin, Mickaël Gaspar, Lucia Leonardi, Masoma Rezaie, Frédérique Voruz, Eugénie Agoudjian,
Karim Gougam, Azizulah Hamrah, Dickey Khangchung, Josse Decousser sont aux fourneaux, avec l’aide de Samir Hamdoune,
Kanako Do-Carmo Ferreira est leur professeur de cuisine populaire japonaise,
Thomas Félix-François et Catherine Schaub-Abkarian ont composé les affiches et le tract publicitaire,
Catherine Schaub-Abkarian outre ses conseils et sa recherche pour l’accueil a calligraphié et dessiné les éléments du programme que Thomas Félix-François a mis en page,
Nora Azémar-Sandholm, Mame-Diarra Ba-Ba, Aref Bahunar, Maixence Bauduin, Julia Carrera, Manon Falippou, Andrea Formantel, Magdalena Galindo, Marianne Giraud, Samir Hamdoune, Nicolas Katsiapis, Alain Khouani, Naweed Kohi, Seear Kohi, Quentin Lashermes, Lucia Leonardi, Justine Louvel, Jason Marcelin-Gabriel, Pamela Marin Munoz, Vincent Martin, Willy Maupetit, Suganthi Natarajan, Philippe Ngo Quang Thu, Sibylle Pavageau, Paul Platel, Nina Polisset, Gaëtan Poubangui, Valérie Pujol, Masoma Rezaie, Nina Rodrigues, Shohreh Sabaghy, Lola Seiler, Kristina Skorikova, Clara Arthur-Vaudé, Anisse Masini, Esther André, Alice Le Coënt, tiennent et animent alternativement le bar de notre théâtre et Sylvie Papandréou a sillonné tous les supermarchés asiatiques pour en trouver les accessoires,
Fanny Pujo et Marc Pujo sont nos grands soigneurs,
Michèle Laurent nous photographie,
Marcel Ladurelle est notre luthier,
Haroon Amani, Hakim Beg Rahmani, Nowrouz Soltan se partagent les rondes de nuit,
Janos Nemeth est chargé de l’entretien,
Mame-Diarra Ba-Ba et Thomas Gaudin conduisent la navette de la Cartoucherie en alternance,
Thomas Félix-François a conçu notre site, avec les dessins de Clémentine Yelnik et de Catherine Schaub-Abkarian.
Au Japon, merci à…
À Sadogashima
Atsushi Sugano et Kodo, qui par leur amitié ont été, une source d’inspiration et de joie profonde,
Yoko Aoyagi, la professeure de Nô, Yashio Hino, le propriétaire du temple, Hiromu Iiyama, le spécialiste des mines d’or et du chant Yawaragi, Tetsuo Ikeda, l’historien, Yoshio Iwami, le pêcheur, Nakahara San, la marchande de chaussures, Namiko Nakano, la glaneuse d’histoires, Takeshi Nishihashi, le maître de marionnettes Bunya Ningyo, Takako Ogasawara et sa mère Keiko Kusaka, « gardienne » du temple familial,
À Tobishima
Toshiko Honma, la villageoise, Yoshikazu Sawaguchi, le pêcheur, Yoko Watanabe, le propriétaire de l’hôtel,
À Kyoto
La Fondation Inamori pour son soutien incommensurable,
Sayaka Hiroki et Ryo Shinogi pour leur accompagnement,
Benoît Jacquet, l’architecte, Nakata Osamu, le forestier, Diego Pellecchia, le chercheur à l’université, Yôji Sasaki, le maître de costumes, Tatsushige & Haruna Udaka, la famille de Nô,
Tamasaburo Bando pour sa quête absolue de la beauté,
Le Tokyo Metropolitan Theatre pour sa constante confiance,
Yasuo Adachi, maître d’atelier du Kabuki-za, Susan Buirge & Jiro Nemoto, Richard Collasse, Patrick De Vos, Satoru Kishi, prête shinto et danseur de Sada shin-noh, Masa San, Morinoki Hostel, Otaru-Hokkaido, Laurent Pic, Daigoro Tachibana, l’acteur de Taishu Engeki, Laurent Teycheney,
Midori Okuyama et Hanako Horiuchi, Tamaki Sumigawa, nos guides et interprètes indispensables au cours des divers voyages.
Merci à
Rebecca Robertson (Park Avenue Armory), Jean Bellorini (TNP), Laurent Dréano (Maison de la Culture d’Amiens),
Merci à nos amis
Eugenio Barba, Marcel Bozonnet, Pascal Brice, Gilles Brion, Armance Bugniet-Cury, Béatrice Camelot, Jean-Gabriel Carasso, Carolyn Carlson, Antoine J. Chami (Hardware Audio R&D), François Croquette, Madeleine Favre, Armen Godel, Philippe Janvier-Kuriyama, Wang Keping, Michèle Kergosien, Robert Marx, Elaine Méric, Gaëlle Méric, Béatrice Picon-Vallin, Françoise Robin, Eun-Ju Song, Catherine Suard, Wes Williams, Nathaniel Herzberg,
Merci à
Anne Bottard (Lycée des Métiers du Bois Léonard de Vinci), Marie Cammeo Humbert (Korean Air), Ilona Chung (Asie Fabuleuse), Nathalie Hance (Crédit Coopératif), Joël Huthwohl, Corinne Gibello (BnF),
Merci à
Florence Aubenas pour son travail incomparable,
Jean-Claude Lallias, Marie-Laure Basuyaux, Cécile Roy (Pièce (dé)montée, Canopé) pour leur tenace et courageuse croisade pédagogique et leur fidélité,
Sylvie Hudelot pour sa veille dominicale de notre librairie,
Nicolas Monniot, Julio Rodrigues (Plamon et Cie) pour leur patiente fidélité et leur accompagnement bienveillant lors de nos travaux de maçonnerie,
Merci aux 38 élèves de la classe théâtre de 4ème et de 3ème du Collège Chateaubriand de Villeneuve-sur-Yonne et à leur professeur de français et de théâtre Jérôme Rouillon,
Et un grand merci à toutes celles et ceux qui nous ont généreusement consacré quelques heures de leur temps – ou plus – et qui ne sont pas ici nommés, à qui nous voulions faire plaisir en les accueillant et qui nous l’ont rendu au centuple.
Enfin merci à
Martine Franck, qui, même de l’au-delà, continue, avec ses photos, de nous envoyer des signes d’affection,
Et à Marcel Giuglaris, Guy-Claude François, Bernard Zitzermann, Louis Joinet, Gérard Hardy et Jean-Pierre Tailhade qui de loin, peut-être, qui sait, veillent sur nous, tout comme Didier Bezace et Philippe Adrien.