MazùtThéâtredelaCité

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5 – 15 octobre 2021
 

Mazùt

Auteur·rice·s & Metteur·se·s en scène
Camille Decourtye et Blaï Mateu Trias / Baro d’evel
Spectacle accompagné par le
ThéâtredelaCité
Présenté avec le
théâtre Garonne

Représentations

Mar. 5 oct. 2021
20h00
Mer. 6 oct. 2021
20h00
Jeu. 7 oct. 2021
20h00
Ven. 8 oct. 2021
20h00
Sam. 9 oct. 2021
18h00
Lun. 11 oct. 2021
20h00
Mar. 12 oct. 2021
20h00
Mer. 13 oct. 2021
20h00
Jeu. 14 oct. 2021
20h00
Ven. 15 oct. 2021
20h00
* Représentations scolaires

Distribution

Auteur·rice·s & Metteur·se·s en scène
Camille Decourtye et Blaï Mateu Trias / Baro d’evel
Spectacle accompagné par le
ThéâtredelaCité
Présenté avec le
théâtre Garonne
Artistes interprètes
Julien Cassier Marlène Rostaing Le chien Patchouka
Collaborateur·rice·s
Benoît Bonnemaison-Fitte Maria Muñoz Pep Ramis
Création lumière
Adèle Grépinet
Création sonore
Fanny Thollot
Création costumes
Céline Sathal
Travail rythmique
Marc Miralta
Ingénieur gouttes
Thomas Pachoud
Construction
Laurent Jacquin
Régie lumières et régie générale
Louise Bouchicot ou Marie Boethas
Régie son
Timothée Langlois ou Naïma Delmond
Régie plateau
Cédric Bréjoux, Mathieu Miorin ou Marc Boudier
Direction technique
Nina Pire
Directeur délégué et diffusion
Laurent Ballay
Chargé de production
Pierre Compayré
Administratrice de production
Caroline Mazeaud
Chargée de communication
Ariane Zaytzeff

Production
Baro d’evel

Coproduction
ThéâtredelaCité – CDN Toulouse Occitanie ; MC93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis ; Teatre Lliure de Barcelone ; Le Parvis – scène nationale Tarbes Pyrénées ; Malakoff scène nationale – Theatre 71 ; Romaeuropa festival ; L’Estive, scène nationale de Foix et de l’Ariège.

Accueils en résidence
ThéâtredelaCité – CDN Toulouse Occitanie ; L’Estive, scène nationale de Foix et de l’Ariège.

Avec l’aide à la création du Conseil départemental de la Haute-Garonne et de la Ville de Toulouse.

La compagnie est conventionnée par le ministère de la culture et de la communication – Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Occitanie / Pyrénées – Méditerranée et la Région Occitanie / Pyrénées – Méditerranée.

 

Création originale le 3 juillet 2012 au festival Montpellier Danse

Production de la création originale
Baro d’evel

Coproduction de la création originale
Pronomade(s) en Haute-Garonne, Centre national des arts de la rue ; Théâtre Mercat de les Flors de Barcelona ; El Canal – Centre d’arts escèniques de Salt-Girona ; La Verrerie, pôle national des arts du cirque Languedoc-Roussillon ; Festival Montpellier Danse 2012 ; Festival La Strada à Graz (Autriche)

Soutiens de la création originale
L’Animal a l’esquena, Celrà ; Scène nationale du Petit-Quevilly, Mont-Saint-Aignan

Aides de la création originale
Ministère de la culture et de la communication / DRAC Midi-Pyrénées ; Conseil régional Midi-Pyrénées ; Conseil général de la Haute-Garonne

Informations

Le CUB
1h05

À partir de 10 ans

Recréation


TARIF A

Saison 2021-2022
Créé ici
Créé à Toulouse
Autres disciplines
Cirque
Danse
Nouveau 21-22
Théâtre

Résumé

Deux êtres partent à la recherche de leur animal intérieur parce que l’humanité les dépasse parce qu’ils ont perdu leur instinct parce que le monde va trop vite il y a trop de mots, trop de paroles.
Ils veulent retrouver leurs premières sensations se préparent, cherchent dans les recoins du quotidien les portes ouvertes vers le tout début avant les hommes debout, n’être plus que 4 pattes souffle, souffler, respirer, retrouver le premier souffle le point de départ être un être qui respire et regarde le monde.

Journal

Dossiers et reportages

DOSSIER : LE CORPS EN MOUVEMENT CET AUTOMNE

Publié le 29 septembre 2021

Mazùt, pour Baro d’evel, c’est un retour aux sources. Un retour aux sources animales de l’humanité tout d’abord. Si, en 2012, Camille Decourtye et Blaï Mateu Trias créent ce duo, c’est pour partir à la recherche de l’animal qui les habite. Faire tomber les défroques, les peaux qui les couvrent – travail, habitudes, modernité – et retrouver l’instinct du mouvement et du souffle. Respirer, être au monde, juste ça, comme sont les bêtes. Redevenir des Humains à tête de cheval, et apprendre à se tenir debout dans un monde qui fuit de partout et se déchire en morceaux. Surréaliste et mythologique, romantique et clownesque, âpre et tendu, Mazùt représente aussi pour ses créateur·rice·s un retour aux sources des pièces qui l’ont suivi, Bestias, (présenté du 22 juin au 2 juillet avec et au théâtre Garonne) et Falaise. Dix ans après, ils renouent avec cette origine en transmettant leur duo à deux de leurs fidèles compagnons de route.

Mazùt, pour Baro d’evel, c’est un retour aux sources. Un retour aux sources animales de l’humanité tout d’abord. Respirer, être au monde, juste ça, comme sont les bêtes.

Dossiers et reportages
Publié le 22 septembre 2021

C’était en mai 2021. Je revenais au théâtre pour la première fois après des semaines de confinement et des mois de fermeture des établissements culturels. Le ThéâtredelaCité
rouvrait et donnait la dernière création de la compagnie Baro d’evel,
Falaise.
J’avais, enfin, le plaisir de me retrouver dans le ventre de la salle obscure, dans un confinement aussi volontaire qu’éphémère, qui n’était plus isolement et distanciation sociale, mais rapprochement et rassemblement avec d’autres qui avaient fait, au même moment, le même choix que moi.
De
Falaise, je retiens une image, en lever de rideau : un pied, chaussé d’un gros soulier, troue brutalement la muraille qui s’élève autour du plateau. Le coup est franc, puissant : il arrache des gravats crayeux et ouvre une brèche par laquelle passe bientôt un corps que l’on entend marmonner des choses incompréhensibles, dans un parler oscillant entre langue d’Espagne et langue de la folie.
Je pouvais interpréter ce coup de pied initial de deux façons : comme une libération, que venait immédiatement confirmer un vol d’oiseaux, passant soudain d’un coup d’aile de coulisse à coulisse, ou comme un geste de destruction dans une scénographie qui est peu à peu percée, dégradée, détruite par d’autres pieds et jambes qui la mettent en ruines.

Les arts corporels sont une chance pour le théâtre car ils lui ouvrent un champ, voire des outils de réinvention et d’inspiration.

Si aujourd’hui nous nous sentons touchés par certains dessins préhistoriques, par le mystère qui se dégage de l’art naïf, ou l’art des fous, par les graffitis des rues, c’est parce que ces formes font ressurgir en nous des liens essentiels avec des forces bénéfiques ou maléfiques, avec l’harmonie de l’ordre cosmique, avec les cycles naturels…

Antoni Tapies

Baro d'evel

Un des acrobates de la compagnie racontait récemment que son premier souvenir au sein de Baro d’evel a été de nous rencontrer en fabriquant un mur de papier de 80 affiches collées les unes aux autres. Cette anecdote raconte beaucoup du fonctionnement de la compagnie. En effet notre recherche n’est pas cloisonnée et l’ensemble des artistes mais aussi collaborateurs et techniciens se déplacent, s’influencent dans leurs spécificités. Se mettre en danger artistiquement, chercher un art total, est un défi moteur pour nous, nous avons besoin des croisements, des rencontres tout en cherchant l’excellence de chaque discipline. C’est un travail ardu et quotidien, nous mêlons le mouvement, l’acrobatie, la voix, la musique, la matière, et notre particularité est d’incorporer à cette recherche la présence d’animaux. Dans nos espaces de jeu, pensés comme des écrins, les animaux sur scène apportent une certaine fulgurance de l’émotion, le spectateur est traversé par leur présence et une autre perception de la représentation a lieu. Nous aimons prendre le risque d’une écriture précise prête à improviser à chaque instant, penser une dramaturgie à tiroirs, comme des poèmes intérieurs qui en fabriquent un plus grand. C’est un paradoxe d’avoir des écritures à la fois millimétrées et en même temps tout à fait libres mais c’est une manière pour nous d’être toujours en recherche de la justesse de l’instant, donner à voir ce qui nous échappe ce qui se raconte malgré nous. Nous aimons penser la représentation comme une cérémonie, un ré-enchantement, convier toutes ces disciplines, avoir sur scène ces animaux, ces enfants, ces artistes, pour fabriquer des spectacles qui emmènent le spectateur dans un labyrinthe intérieur, dans un rêve éveillé.

Camille Decourtye et Blaï Mateu Trias

Chez nos partenaires

Highlands

Un spectacle de Mal Pelo

1er et 2 octobre 2021 au théâtre Garonne

En quelques mots…

Animalité
Poésie
Musique
Mosaïque
Liste
À voir aussi