Nijinska | Voilà la femme
Représentations
Distribution
Création
Création format avec 21 musiciens ; Version 1919 des Noces et transcription du Bolero pour chœur et petit ensemble – Le Volcan, Scène Nationale du Havre les 19 et 20 novembre 2020
Production
Les porteurs d’ombre
Coproduction
Association du 48 ; Le Volcan, Scène nationale du Havre ; Chaillot – Théâtre national de la Danse ; Les 2 Scènes – Scène nationale de Besançon ; Théâtre du Beauvaisis – Scène nationale ; Le Quartz – Scène nationale de Brest ; Théâtre Louis Aragon, Scène conventionnée d’intérêt national Art et Création – Danse de Tremblay-en-France ; Ménagerie de Verre (Paris) ; CCN Ballet de Lorraine ; La Briqueterie – CDCN du Val-deMarne ; Le Grand R – Scène nationale La Roche sur Yon ; Cité musicale-Metz ; CCNN dans le cadre de Danse en Grande Forme ; Les Quinconces-L’Espal Scène nationale du Mans ; Théâtre de Suresnes Jean Vilar
Soutiens
Adami ; Fonds de dotation du Quartz (Brest)
L’association Les porteurs d’ombre est soutenue par Le Ministère de la Culture / DRAC Île-de-France au titre de la compagnie conventionnée, et par la Région Île-de-France au titre de l’Aide à la création et de la Permanence artistique et culturelle
Informations
La Salle
1h environ
TARIF A
Résumé
Poursuivant ses recherches sur les figures saillantes de la modernité, Dominique Brun se tourne vers Bronislava Nijinska, première et unique femme chorégraphe des Ballets russes. S’appuyant sur une lecture éclairée des archives, elle reprend Les Noces et réinvente le Bolero. De la réactivation des archives à leurs actualisations performatives, le programme rend hommage à travers la reprise de deux pièces iconiques, à une chorégraphe d’avant-garde, influencée par le constructivisme et le modernisme de son célèbre frère Vaslav Nijinski.
Photos
Biographie
Danseuse, chorégraphe, pédagogue et notatrice en système Laban, Dominique Brun découvre la danse contemporaine au début des années 80. Elle suit l’enseignement de Merce Cunningham à New- York, ceux de Peter Goss, Robert Kovitch et Jacques Patarozzi à Paris. En 1980, elle fonde avec Alix Mazuet et Pascale Paoli, la compagnie La Salamandre. Elle y est à la fois interprète et chorégraphe. Elle signe pour cette compagnie de 81 à 88 : Waka Jawaka, troisième prix au Concours International de Bagnolet, Le Ballet pour demain (1981) ; Arc en Terre, mention spéciale du jury au Concours International de Chorégraphie de Nyon en Suisse (1982).
Parallèlement, elle danse pour et avec Jean Gaudin, Daniel Larrieu, José Caseneuve, Michèle Ettori, Michel Gérardin, Virginie Mirbeau et Sylvain Prunenec. En 1985, elle est assistante et conseillère en chorégraphie auprès du metteur en scène Klaus-Michaël Gruber pour La Cenerentola de Rossini au Théâtre du Chatelet ; puis assistante puis collaboratrice du chorégraphe Christian Bourigault (L’apocalypse joyeuse et Matériau-désir).
Après une formation au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris de 1990 à 1995, elle devient notatrice pour la danse et note entre autres, la chorégraphie Assaï de Dominique Bagouet. Avec Anne Collod, Simon Hecquet et Christophe Wavelet, elle fonde le Quatuor Albrecht Knust au sein duquel elle travaille à la recréation de danses du répertoire historique, à partir de partitions établies en système Laban (Doris Humphrey, Kurt Jooss, Steve Paxton, Yvonne Rainer et Vaslav Nijinski).
Engagée dans une recherche au croisement de son intérêt pour l’histoire de la danse et de la création chorégraphique contemporaine, elle conçoit et réalise Le Faune – un film ou la fabrique de l’archive. Puis elle recrée pour le festival d’Avignon L’Après-midi d’un faune dans le spectacle Faune(s) d’Olivier Dubois. Elle crée avec Latifa Laâbissi, une version lente de La danse de la sorcière de Mary Wigman. Pour le film Coco Chanel & Stravinsky de Jan Kounen, elle reconstitue en 2010 des extraits de la danse du Sacre du printemps de Nijinski (1913), à partir d’archives de l’époque, puis chorégraphie successivement une création Sacre # 197 (2012), et une recréation historique Sacre # 2 (2014) qu’elle réunit dans un diptyque qui rassemble 30 danseurs contemporains. La création de Jeux – Trois études pour sept petits paysages aveugles en 2017 conclut ce cycle consacré à l’œuvre de Vaslav Nijinski. Si les travaux de Dominique Brun portent un regard résolument contemporain sur les œuvres d’autrefois, ils interrogent aussi les relations qui s’établissent entre la musique et la danse. En 2016, la rencontre avec l’orchestre Les Siècles sous la direction de François-Xavier Roth donne lieu au partage d’un même plateau, celui de la Philharmonie de Paris, autour d’un projet Hommage à Nijinski, qui tournera jusqu’en Chine. En 2019 la chorégraphe crée Le Poids des Choses et Pierre et le Loup, une fable chorégraphique jeune et tout public inspiré du conte musical de Prokofiev, qui est accompagné en live par ce même orchestre. Poursuivant la confrontation de la mémoire de la danse à ses sources, elle prépare un programme de deux créations qui réactive et actualise l’œuvre de Bronislava Nijinska : Un Bolero, sur la musique de Ravel et Les Noces, sur la musique de Stravinsky.
Images de répétitions
La chorégraphe s’attaque à la recréation des Noces et du Boléro, entre traces écrites et inventions chorégraphiques.
La plus historienne des chorégraphes Dominique Brun s’attaque à l’oubliée Bronislava Nijinska, la sœur de Nijinski en recréant d’après archives Les Noces, suivi d’un Bolero dépoussiéré. Magnifique et grandiose.