Imaginez-vous quelques instants…Vous êtes en 1559 en Angleterre. Le pays connaît une période de prospérité en parallèle d’une crise religieuse. C’est un moment charnière où l’on redécouvre la Grèce antique et où l’on remet en question Dieu et la place de l’être humain dans l’univers. C’est dans ce contexte, le 15 janvier 1559, qu’a lieu le couronnement d’Élisabeth Ière d’Angleterre, qui donnera son nom au théâtre de cette époque habituellement daté entre 1576 et 1642 (date de fermeture des théâtres imposée par les puritains). Quelques années plus tard – comme si son couronnement appelait la naissance de grands artistes – en 1564, seront baptisés deux immenses auteurs représentatifs de cette période : Christopher Marlowe (le 26 février) et William Shakespeare (le 26 avril) qui seront représentés sur la scène duThéâtredelaCité prochainement avec Le feu, la fumée, le soufre de Bruno Geslin ; Un Hamlet de moins de Nathalie Garraud et Olivier Saccomano ; et Othello de Jean-François Sivadier.
Épique, démesuré, hors normes, le spectacle vivant est quelquefois tout simplement… « spectaculaire », au sens littéral du terme : impressionnant, grandiose, le spectaculaire parle alors étymologiquement «directement aux yeux ». Inscrit d’ailleurs en lettres lumineuses au fronton du ThéâtredelaCité*, le mot est là pour nous rappeler que le spectaculaire frappe notre regard et notre imagination, avant même de nous donner à penser. Les images qu’il recèle et qu’il fait naître s’impriment dans nos rétines et nos mémoires, parfois pour toute une vie.
C’est ce que nous proposent en tout cas La Trilogie des Contes Immoraux (pour Europe) et Le Nid de cendres à découvrir ce trimestre.
Avec Hedda d’Aurore Fattier, deux mondes et deux époques entrent en résonance et dressent le portrait de plusieurs générations de femmes dans un jeu délicat d’aller-retour entre le contemporain et l’ancien.
Chers spectateurs, chères spectatrices,
L’ambition du ThéâtredelaCité est de permettre à de jeunes artistes de mieux comprendre les réalités des métiers du spectacle vivant et d’intégrer un réseau de professionnel·le·s pour faire éclore leurs projets d’artiste interprète créateur·rice. Recrutée en juin, la troupe éphémère 2022-23, composée de quatre comédiennes et quatre comédiens — Marine Déchelette, Mathieu Fernandez, Élise Friha, Marine Guez, Alice Jalleau, Thomas Ribière, Julien Salignon et Jean Schabel, est invitée à partager pendant 15 mois la vie du théâtre. À l’automne 2023, les artistes de l’AtelierCité présenteront Même si le monde meurt, un spectacle mis en scène par Laëtitia Guédon à partir d’un texte original de Laurent Gaudé. Avant cela, vous pourrez les rencontrer lors des présentations publiques des chantiers de création menés tout au long de la saison ou à l’occasion de lectures publiques et de projets de médiation culturelle.…
Délégué Académique à l’Éducation Artistique et Culturelle et conseiller du Recteur de l’académie de Toulouse
En quoi le partenariat avec un Centre Dramatique National comme le ThéâtredelaCité modifie-t-il l’approche de l’Éducation Artistique de Culturelle dans les écoles et établissements scolaires ?
Elle est arrivée dans le « game » toulousain à l’aube de la première Biennale – Festival international des arts vivants Toulouse Occitanie en 2019, avec un regard neuf au local, mais une expérience de plusieurs années dans des lieux phares où mijotent non-stop des projets à dimension internationale, le Festival d’automne ou le CENTQUATRE à Paris. Une expérience de l’Autre et de l’Ailleurs qui fait écho à sa propre biculturalité et à son désir d’ouverture. Julia Sterner est souriante, polyglotte et tout-terrain : au ThéâtredelaCité, elle est « Madame Coopération », un poste d’entremetteuse au sens noble du terme, pétri de diplomatie et de volontarisme décomplexé.
Ciné-concert
Vibrez d’émotions
Une plongée dans la poésie
La création artistique redonne de la liberté et de la vie !