Épique, démesuré, hors normes, le spectacle vivant est quelquefois tout simplement… « spectaculaire », au sens littéral du terme : impressionnant, grandiose, le spectaculaire parle alors étymologiquement «directement aux yeux ». Inscrit d’ailleurs en lettres lumineuses au fronton du ThéâtredelaCité*, le mot est là pour nous rappeler que le spectaculaire frappe notre regard et notre imagination, avant même de nous donner à penser. Les images qu’il recèle et qu’il fait naître s’impriment dans nos rétines et nos mémoires, parfois pour toute une vie.
C’est ce que nous proposent en tout cas La Trilogie des Contes Immoraux (pour Europe) et Le Nid de cendres à découvrir ce trimestre.
Avec Hedda d’Aurore Fattier, deux mondes et deux époques entrent en résonance et dressent le portrait de plusieurs générations de femmes dans un jeu délicat d’aller-retour entre le contemporain et l’ancien.
Chers spectateurs, chères spectatrices,
L’ambition du ThéâtredelaCité est de permettre à de jeunes artistes de mieux comprendre les réalités des métiers du spectacle vivant et d’intégrer un réseau de professionnel·le·s pour faire éclore leurs projets d’artiste interprète créateur·rice. Recrutée en juin, la troupe éphémère 2022-23, composée de quatre comédiennes et quatre comédiens — Marine Déchelette, Mathieu Fernandez, Élise Friha, Marine Guez, Alice Jalleau, Thomas Ribière, Julien Salignon et Jean Schabel, est invitée à partager pendant 15 mois la vie du théâtre. À l’automne 2023, les artistes de l’AtelierCité présenteront Même si le monde meurt, un spectacle mis en scène par Laëtitia Guédon à partir d’un texte original de Laurent Gaudé. Avant cela, vous pourrez les rencontrer lors des présentations publiques des chantiers de création menés tout au long de la saison ou à l’occasion de lectures publiques et de projets de médiation culturelle.…
Délégué Académique à l’Éducation Artistique et Culturelle et conseiller du Recteur de l’académie de Toulouse
En quoi le partenariat avec un Centre Dramatique National comme le ThéâtredelaCité modifie-t-il l’approche de l’Éducation Artistique de Culturelle dans les écoles et établissements scolaires ?
Elle est arrivée dans le « game » toulousain à l’aube de la première Biennale – Festival international des arts vivants Toulouse Occitanie en 2019, avec un regard neuf au local, mais une expérience de plusieurs années dans des lieux phares où mijotent non-stop des projets à dimension internationale, le Festival d’automne ou le CENTQUATRE à Paris. Une expérience de l’Autre et de l’Ailleurs qui fait écho à sa propre biculturalité et à son désir d’ouverture. Julia Sterner est souriante, polyglotte et tout-terrain : au ThéâtredelaCité, elle est « Madame Coopération », un poste d’entremetteuse au sens noble du terme, pétri de diplomatie et de volontarisme décomplexé.
Ciné-concert
Vibrez d’émotions
Une plongée dans la poésie
La création artistique redonne de la liberté et de la vie !
Ou quand nous en aurons marre de l’art du mamihlapinatapai *
À quoi pouvait ressembler le premier clown de toute l’histoire de l’Humanité ? Était-il grimé ? En quelle langue s’exprimait-il ? Avec quels gestes ? Ces questions passionnantes taraudent, depuis longtemps, l’artiste Caroline Obin. Ils∙elles sont sept artistes au plateau, sept clowns mu∙e∙s par une force poétique et sauvage. À la fois monstrueux∙euses et follement attachant∙e∙s, ils∙elles font rejaillir pour nous les premières étincelles, celles d’où naquirent assurément les premiers éclats de rire.