Beaucoup de bruit pour rien
Représentations
Distribution
Production
Théâtre de L’Argument
Coproduction
MC2 de Grenoble, ThéâtredelaCité – CDN Toulouse Occitanie, L’Equinoxe – Scène Nationale de Châteauroux, Théâtre des 4 saisons de Gradignan, Espace d’Albret de Nérac, Théâtre 71 de Malakoff et La ferme du Buisson, Scène nationale de Marne la Vallée-Noisiel
Avec le soutien de l’EMC de St-Michel-sur-Orge, de La Piscine de Chatenay-Malabry, des 3T de Châtellerault, de la DRAC d’Île-de-France – ministère de la Culture, du Conseil Départemental du Val-de-Marne et de la Région Île-de-France
L’équipe artistique a été accueillie en résidence pendant 3 semaines.
Informations
La Salle
Durée estimée 1h50
Résumé
Le prince Don Pedro et ses hommes rentrent victorieux de la guerre. Le triomphe est célébré chez Léonato. Les jeunes Claudio et Héro (la fille de Léonato) tombent amoureux et leur mariage est rapidement annoncé.
De son côté, le frère bâtard de Don Pedro, le fourbe Don Jean, décide d’assouvir son besoin irrépressible de vilénie… en ourdissant un complot. Il envoie son acolyte courtiser Marguerite, la femme de chambre de Héro, l’habille comme elle, met en scène leurs ébats nocturne. Il fait croire ainsi à Claudio qu’Héro lui est infidèle. Le jeune homme, fou de jalousie, se résout à trainer Héro dans la boue, publiquement… Au même moment, les autres invités de la fête tendent un piège à leurs amis Béatrice, nièce de Léonato et Bénédict, chevalier du prince, qui se querellent depuis toujours, afin qu’ils tombent amoureux l’un de l’autre.
L’histoire de Beatrice et Bénédict, qui s’opposent vigoureusement à l’amour mais qui succombent à la première occasion, vient gaiement contrebalancer la noirceur de l’intrigue principale.
L’éventail des registres de jeu est ici complètement déployé par le génie de Shakespeare, dans le désordre : clown, masque, comédie, drame, ironie, rhétorique, lyrisme, tragédie, satire, cynisme, pathos, burlesque, poésie, chanson. Son rythme soutenu, sa rhétorique jubilatoire et ses incroyables variations de ton exercent un charme puissant et en font l’une des plus remarquables comédies de Shakespeare.
Journal
En janvier, à la rentrée, le ThéâtredelaCité revisite les grandes figures classiques qui peuplent nos imaginaires et ne cessent de se réinventer jouant à saute-mouton avec les siècles, les éclairant de leur lointaine étrangeté de feux toujours renouvelés. Des histoires joyeuses, troubles, sombres, édifiantes, bouleversantes, drôles, épiques, dévastatrices… que Jeanne Candel, Bruno Geslin et Maïa Sandoz ont choisi pour nous border en ces temps compliqués. Des mots anciens pour des paroles nouvelles.