Sans fins.
Représentations
Distribution
Production
ThéâtredelaCité – CDN Toulouse Occitanie
Coproduction
Théâtre National de Strasbourg (TNS)
Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National
Avec le soutien du dispositif d’insertion professionnelle de l’ENSATT et de l’ENSAD Montpellier (École Nationale Supérieure d’Art Dramatique de Montpellier)
Informations
Salle de répétition 1
Entrée libre sur réservation
2h 30 environ
Téléchargements
Résumé
Dans Thomas l’Obscur, roman référence dans le milieu littéraire mais injustement méconnu, Maurice Blanchot loge une question fondamentale : Qui est l’Autre ?
En traçant les contours d’une intrigue amoureuse réduite au strict nécessaire (on se croise, une main est frôlée, un prénom prononcé…), l’auteur explore l’immense drame de la simple présence d’un Autre.
Nous nous risquons à tenter Thomas l’Obscur au théâtre comme une traversée (avec les moyens du théâtre), des émotions contradictoires ; des sensations douces et surprenantes que procure la lecture du roman.
Car, finalement, l’acte théâtral même, ne repose-t-il pas sur une question analogue : Qui est l’Autre face à moi ?
Journal
DOSSIER : L’ATELIERCITÉ
À 27 ans, il est le metteur en scène associé à l’AtelierCité, la troupe éphémère du ThéâtredelaCité installée dans les murs. Il partage avec ces comédien∙ne∙s en devenir l’enthousiasme des jeunes artistes auxquel∙le∙s on donne enfin carte blanche pour bâtir et montrer leur travail dans de bonnes conditions. Sorti récemment de l’école du TNS, Simon-Élie Galibert a choisi Thomas l’Obscur, roman incontournable de Maurice Blanchot comme porte d’entrée sur son univers et une histoire d’amour ratée comme point de départ…
DOSSIER : L’ATELIERCITÉ
Depuis deux ans, malgré les théâtres fermés et les publics confinés, l’AtelierCité, la troupe éphémère du ThéâtredelaCité, n’a pas chômé. De la création du Tartuffe à la tournée de Faustus à venir dans les lycées d’Occitanie, des toutes dernières créations Sans fins. et Chiot de garde aux seul∙e∙s en scène d’ancien∙ne∙s de l’AtelierCité (La Fugue, J’ai rêvé d’un cafard…), la variété des propositions qu’ils∙elles nous donnent à découvrir cette saison témoigne de la belle vitalité du dispositif.
Il est encore difficile de mesurer l’impact qu’aura durablement sur nos vies la pandémie de la Covid-19 et de pouvoir dire ce qui a le plus modifié nos habitudes quotidiennes, nos façons de travailler, nos loisirs et nos priorités personnelles. Le monde de la culture a, comme les autres, été touché de plein fouet, théâtres fermés et équipes confinées. Pour autant cette année écoulée dans un lieu comme le ThéâtredelaCité sans pouvoir accueillir de spectateur·rice·s n’a paradoxalement pas eu que des conséquences désastreuses.
De confinements en mises à l’arrêt, d’espoirs de reprise en reports de calendrier, la création ne s’est pas effondrée et elle a su s’organiser pour (re)trouver ses marques. Du laboratoire au plateau, ces nouveaux rythmes ont façonné de nombreux spectacles du premier trimestre, auxquels ils donnent une identité particulière