Jouer et rien d’autre
Christelle Simonin et Angie Mercier font partie des sept comédiens de l’AtelierCité, auxquels s’ajoute, pour cette promotion 2020-2021, un metteur en scène. S’ils ont pu appréhender jusqu’à aujourd’hui les contours de l’art de l’acteur, ils entrent désormais de plain-pied dans un métier pour lequel ils ont autant d’attentes que d’inquiétudes, autant de convictions que de questionnements.
« Les décors sont de Roger Hart et les costumes de Donald Cardwell » : qui a connu la célèbre émission Au Théâtre ce soir se souvient de cette phrase culte célébrant les costumes comme une composante fondamentale d’un spectacle. Sans pourpoints d’époque pas de véracité historique, sans manteaux de zibeline, pas d’Anna Karénine et sans tailleurs pastels, pas de Parapluies de Cherbourg : à l’écran et à la scène, l’habit fait le moine. Il conditionne la projection intime et l’identification du spectateur. Au ThéâtredelaCité, c’est une femme, Nathalie Trouvé, qui assume ce rôle jusqu’aux boutons pression car c’est une perfectionniste. Et une discrète cheffe d’orchestre…
Donner vie, faire exister, procréer même, tels sont les termes que le dictionnaire propose pour définir le mot « production ». Les mots ne s’y trompent pas car s’agissant de spectacle vivant comme de naissances, le service a bien souvent une composition féminine. C’est le cas au ThéâtredelaCité où Sophie Cabrit et Benjamine Long forment le duo aux manettes de la « prod’ ».
Tendons l’oreille !
Le « son », c’est un tout petit mot qui recouvre une foule de choses, surtout dans un grand théâtre comme le ThéâtredelaCité : derrière ces trois lettres, il y a des bruitages fabriqués ou des ambiances sonores peaufinées en studio, des piles d’amplis qui rugissent ou des micros ultra-sensibles qui vous susurrent à l’oreille.
Une fois n’est pas coutume, le pluriel s’impose dans cette rubrique « Monsieur Madame » : en matière de construction de décors en effet plus qu’ailleurs le job se joue toujours en équipe. Et le féminin, quoiqu’encore non majoritaire, y tient bien sa part.
Son rôle va bien au-delà de trouver les accessoires qui donnent à un spectacle son esthétique. Cheville ouvrière du décor, l’accessoiriste recherche les objets qui vont habiter le plateau. Souvent, il les fabrique lui-même. Ce poste-clé requiert débrouillardise, technicité et surtout de la créativité : un ingrédient dont Jean-Pierre Belin, quarante ans de maison au service du CDN, a à revendre !
Il a longtemps fait partie des petits métiers du spectacle. Disparu au cinéma, on se souvient des paniers de glaces et de bonbons à l’entracte, il reste bien vivant au théâtre où il donne le ton et l’atmosphère d’une équipe. Principalement incarné par des étudiant.e.s, l’ouvreuse ou l’ouvreur est le premier visage qui vous sourit quand vous entrez au théâtre. Souleila Ukrainiec-Mahiddin, lève un pan du rideau sur ce métier essentiel et plus glamour qu’il n’y paraît.
Avec sa nouvelle grille tarifaire, le ThéâtredelaCité souhaite s’adresser à tous les publics.
L’éclairage de Benjamin Rochefort, responsable de la billetterie, autour de deux mots-clés du projet global :