Ce hors-série est consacré aux artistes que le ThéâtredelaCité accompagne cette saison.
Dans la continuité de notre travail avec des illustrateur∙rice∙s et auteur∙rice∙s de bandes dessinées, nous invitons cette saison Anne Simon à investir les journaux trimestriels. À chaque numéro, découvrez une planche de bande dessinée spécialement conçue pour l’occasion !
Elles sont trois complices dont la moyenne d’âge gravite autour de la trentaine : ça pourrait être Belle, Bulle et Rebelle tant elles ont l’air de supers nanas, mais leurs pouvoirs tiennent plus à leurs talents qu’à leurs noms. Fanny Batier, Eva Salviac et Mathilde Maury (par ordre d’ancienneté dans la maison) composent à elles trois le service Communication du ThéâtredelaCité. Une équipe absolument essentielle dans le lien avec les publics. Même si le public justement ne les connaît pas et ne voit que le produit fini de leur travail.
Implantée à Tournefeuille, Marionnettissimo oeuvre pour la promotion du théâtre contemporain de marionnette et de formes animées. L’association organise chaque automne un festival d’envergure internationale et présente également tout au long de l’année une saison de spectacles riche, tout en menant des actions culturelles auprès d’un large public.
Le sens du commun
Avec Amathia, la compagnie Blick Théâtre explore le thème du commun, du nécessaire, de l’essentiel, de ce sans quoi la société ne tient pas. Le Blick Théâtre sonde nos services publics : Amathia s’attache à ce qui fait et à celles et ceux qui font l’éducation nationale. Instantané d’un monument menaçant ruine et de la vie qui le traverse.
La fureur de vivre
Dans un futur proche indéterminé, huit jeunes gens doivent faire face à la fatalité imminente de la fin du monde… Conçue avec la Troupe éphémère de l’AtelierCité, la nouvelle création de la metteuse en scène Laëtitia Guédon, Même si le monde meurt, célèbre la (puissance de) vie à travers un ample récit polyphonique, au souffle épique, oscillant tout du long entre l’individuel et le collectif. Auteur du texte de la pièce, l’écrivain Laurent Gaudé, récompensé du Prix Goncourt en 2004, évoque pour nous cette belle aventure théâtrale qui plonge au coeur de l’inquiétude profonde notre époque.
CINÉ-CONCERT
Dystopie muette et musique drone
1995, dans un monde divisé en deux, les États Atlantiques et la Fédération des États d’Europe. La situation géopolitique vit des heures sombres, la paix est en danger. C’est ce que nous raconte la dystopie du réalisateur britannique Maurice Elvey dans son film High Treason sorti en 1929, traduit en français par Point ne tueras. Adapté d’une pièce de Pemberton Billing, ce film muet est généralement présenté comme une réponse au Metropolis de Fritz Lang sorti deux ans plus tôt. Et qui dit ciné-concert dit musique ! C’est au duo toulousain de musique drone Sables Noirs, transformé en trio pour l’occasion, qu’est confié l’accompagnement musical du film. Puisant leurs sources dans le drone (genre musical minimaliste faisant essentiellement usage de bourdons), l'ambient, la musique répétitive et électronique, de l’électro et des musiques traditionnelles, le trio dresse des tableaux sonores en clair-obscur, habités de mystères. David Haudrechy à la voix et au synthétiseur, Romain Barbot aux synthétiseurs analogiques et Romain Quartier à la guitare, trompette et clavier additionnel vont nous offrir une expérience et une plongée totale dans le film de Maurice Elvey.
Une version décapante et décapée de la pièce de Shakespeare
Le ThéâtredelaCité est heureux de vous inviter en novembre à la naissance du mal, à la métamorphose de Richard, duc de Gloucester, au couronnement de Richard III, dernier roi anglais de la famille d’York. Aucune tenue particulière n’est exigée, venez avec une bonne dose d’humour noir, les âmes sensibles peuvent se faire accompagner…
La nécessité du dire
Toujours la même interrogation entêtante : comment raconter au théâtre la fabrique du secret, ce qui est presque indicible dans la vraie vie ? Comment affronter la question du tabou social, comment écrire, montrer, mettre en œuvre, interpréter ce qui s’évertue depuis si longtemps à se dérober, à se taire, à se nier aux yeux de tou∙te∙s ?
Avec La nuit se lève, Mélissa Zehner et Les Palpitantes relèvent le gant, portées par l’élan d’une génération qui croit ferme dans le pouvoir réparateur du dire et par une envie d’agir, y compris sur les planches.