Carmen.
Représentations
Distribution
Production 2b company
Coproduction Théâtre de Vidy-Lausanne, ThéâtredelaCité – CDN Toulouse Occitanie, Printemps des Comédiens de Montpellier, Espace 1789 – Saint-Ouen, Espace Jean Legendre, Théâtre de Compiègne
Spectacle accueilli en résidence au TNB – Rennes
Soutien
Loterie Romande ; Fondation Leenaards ; Ernst Göhner Stiftung ; Fondation suisse des artistes interprètes SIS ; Fondation Françoise Champoud
La 2b company est au bénéfice d’une convention de soutien conjoint avec La Ville de Lausanne, le Canton de Vaud et Pro Helvetia, Fondation suisse pour la culture.
Informations
Téléchargements
Résumé
Une oratrice prétextant parler de la pièce dont vous lisez actuellement le synopsis, finit par raconter et interpréter l’opéra Carmen de Georges Bizet, d’après le livret de Henri Meilhac et Ludovic Halévy.
De la même façon que dans Phèdre ! Romain Daroles raconte, seul en scène, la célèbre pièce de Racine et que dans Giselle… Samantha Van Wissen raconte le ballet éponyme, Rosemary Standley prend seule en charge l’évocation de cette pièce qui a en commun avec les deux autres, outre de porter un prénom féminin et de voir son héroïne mourir sur scène, d’être considérée comme l’un des chefs- d’œuvre de son genre (ici, l’opéra).
Carmen, comme Phèdre et Giselle, fut aussi une déclaration d’amour d’un auteur à son interprète principale (Georges Bizet a composé Carmen pour Célestine Galli-Marié qui était sa maîtresse, tout comme Jean Racine a écrit Phèdre pour Mademoiselle de Champmeslé qui était son amante et Théophile Gautier a écrit Giselle pour Carlotta Grisi qu’il a aimée toute sa vie).
Ainsi, tout comme Phèdre ! et Giselle… sont des formes de « déclaration d’amour » écrites sur mesure pour les formidables interprètes que sont Romain Daroles et Samantha Van Wissen, Carmen. sera écrite pour Rosemary Standley.
Il s’agit du troisième volet de la trilogie que François Gremaud entend consacrer à trois grandes figures féminines tragiques des arts vivants classiques : Phèdre (théâtre), Giselle (ballet) et Carmen (opéra).
Journal
Et en liberté
« Deux chaises, cinq musiciennes et Rosemary Standley, époustouflante. Avec trois fois rien mais des interprètes remarquables, François Gremaud dessine une Carmen iconique, scandaleuse, provocante, rebelle et profondément libre. Facétieux et blagueur, le metteur en scène revisite la vie et la mort de la bohémienne à travers ses désormais célèbres conférences-spectacles et referme le dernier volet de sa trilogie. Les quatre actes de l’opéra culte de Bizet prennent corps au gré du récit. Interprétant tous les personnages, alternant dialogues parlés et airs chantés, navigant sur toutes les tessitures, la chanteuse des groupes Moriarty et Birds on a Wire nous transporte à Séville, sur une place blanchie au soleil. Une prouesse, sans castagnettes. » Centre culturel suisse
Elles sont « femmes, amoureuses et ont en commun de partager un destin funeste » : vu sous cet angle les héroïnes de la trilogie que met en scène François Gremaud ont effectivement du souci à se faire. Phèdre (théâtre), Giselle (ballet) et Carmen (opéra) ont pourtant une place de choix dans notre imaginaire collectif, mais sont justement parfois toutes empoussiérées sous les attendus qu’on leur colle à la peau. Une Phèdre engoncée dans son inévitable désir tragique, une Giselle asphyxiée par un romantisme éthéré et une Carmen victime des hommes, c’est souvent ainsi qu’à tort on les résume.
Alors, pour tenter de libérer-délivrer nos héroïnes des clichés, nous avons donné l’occasion à chacun∙e de leurs interprètes de les faire parler. Et d’en parler eux ∙elles-mêmes Et de parler d’eux ∙elles-mêmes. Le fil conducteur du dialogue prenant les traits d’un drôle de portrait chinois…
Phèdre !/Giselle…/Carmen.
Elles sont « femmes, amoureuses et ont en commun de partager un destin funeste » : vu sous cet angle les héroïnes de la trilogie que met en scène François Gremaud ont effectivement du souci à se faire. Phèdre (théâtre), Giselle (ballet) et Carmen (opéra) ont pourtant une place de choix dans notre imaginaire collectif, mais sont justement parfois toutes empoussiérées sous les attendus qu’on leur colle à la peau. Une Phèdre engoncée dans son inévitable désir tragique, une Giselle asphyxiée par un romantisme éthéré et une Carmen victime des hommes, c’est souvent ainsi qu’à tort on les résume.
Alors, pour tenter de libérer-délivrer nos héroïnes des clichés, nous avons donné l’occasion à chacun∙e de leurs interprètes de les faire parler. Et d’en parler eux ∙elles-mêmes Et de parler d’eux ∙elles-mêmes. Le fil conducteur du dialogue prenant les traits d’un drôle de portrait chinois…
Quelle meilleure façon d’appréhender la création d’un∙e artiste que d’avoir le temps de se familiariser avec son univers ? Ces artistes-compagnons qui viennent à votre rencontre avec plusieurs propositions — de la médiation à l’installation et aux spectacles, nous les avons choisi∙e∙s pour la singularité des pistes qu’ils∙elles ouvrent dans le théâtre d’aujourd’hui. La diversité de leurs projets se reflète déjà dans les brefs portraits qui suivent : chacun∙e est une amorce, un visage, un fragment d’intention pour vous donner l’envie de les découvrir et, surtout, d’approfondir l’expérience avec eux et elles tout au long de la saison.
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Galerie
Reportage Arte
Carmen, libre elle est née, libre elle mourra.
INTERVIEW FRANÇOIS GREMAUD
ALLER SANS SAVOIR OÙ
On vous offre une place pour venir découvrir :
ALLER SANS SAVOIR OÙ
Un « spectacle-manifeste » sur la joie, l’idiotie et le réel de l’acte de création
Samedi 27 avril 2024 / 15h / La Salle
Gratuit sur réservation dans la limite des places disponibles