Arts vivants / International
24 septembre – 12 octobre 2019
Trente partenaires artistiques de la métropole toulousaine qui allient leurs énergies pour créer une joyeuse dynamique d’ouverture de saison les années impaires, c’est cela La Biennale internationale des arts vivants.
Dépassant les esthétiques et les territoires, le partage en est la valeur phare : équipes artistiques, thématiques scéniques et publics de tous horizons se répondent, contrastent et se mélangent.
Pour retrouver le plaisir et l’inattendu du spectacle vivant et réinventer des façons d’être ensemble.
Fondateur et directeur de la Librairie Ombres Blanches.
Implantée au cœur de Toulouse depuis 1978, la Librairie Ombres Blanches a, dès ses débuts, tissé des liens très forts avec le monde de la culture et les théâtres de la ville. Retour sur une histoire partagée depuis quarante ans…
Son rôle va bien au-delà de trouver les accessoires qui donnent à un spectacle son esthétique. Cheville ouvrière du décor, l’accessoiriste recherche les objets qui vont habiter le plateau. Souvent, il les fabrique lui-même. Ce poste-clé requiert débrouillardise, technicité et surtout de la créativité : un ingrédient dont Jean-Pierre Belin, quarante ans de maison au service du CDN, a à revendre !
Il a longtemps fait partie des petits métiers du spectacle. Disparu au cinéma, on se souvient des paniers de glaces et de bonbons à l’entracte, il reste bien vivant au théâtre où il donne le ton et l’atmosphère d’une équipe. Principalement incarné par des étudiant.e.s, l’ouvreuse ou l’ouvreur est le premier visage qui vous sourit quand vous entrez au théâtre. Souleila Ukrainiec-Mahiddin, lève un pan du rideau sur ce métier essentiel et plus glamour qu’il n’y paraît.
« Qu’est-ce que créer ? » : la même question a été posée à trois artistes de la scène régionale qui présentent leurs dernières créations ce trimestre au ThéâtredelaCité. C’était une belle occasion d’interroger ces trois metteurs en scène sur leur façon de faire du théâtre : vaste, politique au sens premier, propice au lyrisme personnel ou profondément philosophique par certains aspects, la question n’a pas été bordée, volontairement, pour laisser la pensée se déployer et l’interprétation de chacun ouvrir des brèches. Lou Broquin de la Compagnie Créature, Joël Fesel du Groupe Merci et Laurent Pérez de la Compagnie L’Émetteur, se sont prêtés au jeu : ils livrent ici, autour de quelques axes-clés, leur façon singulière de se mettre au travail. De faire surgir des formes à partir des questionnements individuels qui les animent.
Un jeu des sept différences où Mattis Dovier nous dévoile la vraie nature du Triomphe de l’amour.
Avec sa nouvelle grille tarifaire, le ThéâtredelaCité souhaite s’adresser à tous les publics.
L’éclairage de Benjamin Rochefort, responsable de la billetterie, autour de deux mots-clés du projet global :
Être un théâtre ouvert et bienveillant
Le temps des représentations, le théâtre devient le lieu d’où l’on regarde le monde. Commence alors la rencontre artistique, un dialogue intime entre les acteurs et le public, une confrontation qui peut être simple et harmonieuse ou au contraire inconfortable voire contradictoire. Par son écoute, sa subjectivité, son expérience de vie, chaque spectateur donne un sens à la représentation qui se déroule sur le plateau. Le projet du ThéâtredelaCité ne se limite pas à la production et à la diffusion de créations artistiques. Il participe à la mise en synergie des artistes et des spectateurs, en créant une dynamique plus grande avec des rendez-vous et des rencontres gratuits et sur réservation, avant ou après les représentations : Les Bords de scène (un temps à l’issue du spectacle pendant lequel les artistes échangent avec les spectateurs), Les Regards croisés (une analyse de la thématique abordée par le spectacle avec l’équipe artistique et un intervenant extérieur), 1 heure avec, Côtés coulisses…